LES TERRES DE L’OUEST.
Au camp de l’armée Lannister.
Soldat #1 : Le meilleur, c’est La Montagne. C’est lui le plus grand, c’est lui le plus fort.
Soldat #2 : Les taureaux sont plus grands que les lions. Je ferais pas le taureau dans un combat.
Soldat #1 : Si le taureau avait des crocs et des griffes, moi, je le ferais… D’accord, La Montagne. Notre brave Jaime ?
Soldat #2 : S’il est libéré un jour.
Soldat #1 : Loras Tyrell ?
Soldat #2 : Loras Tyrell ?? Il est plus mignon que la reine.
Soldat #1 : J’m’en fous qu’il soit mignon ! Il manie l’épée mieux que tous les autres.
Soldat #2 : Comment veux-tu qu’il soit meilleur ? Ça fait des années qu’il embroche Renly Baratheon et Renly n’est pas mort. Ha, ha, ha !… Tu trouves pas que les chevaux ont l’air d’avoir la trouille ?
Soldat #1 : C’est des chevaux. Ils ont la trouille même de leur ombre.
Soldat #2 : Chut ! T’as entendu ?
Soldat #1 : Non… Y’a quelque chose de ce côté. (le 2e soldat lâche un énorme pet) Aah ! T’es vraiment un enculé, toi !
Soldat #2 : Ha, ha, ha ! T’aurais dû voir ta gueule ! T’étais vert de peur, prêt à chier dans ton froc. « Holà ! Qui va la ?? ». ha, ha, ha !!
Soldat #1 : Y’a quelque chose par là.
Soldat #2 : C’est ça, fous-toi de ma gueule.
Soldat #1 : Rennick !
Soldat #2 : Tu me prends pour un idiot ?
Soldat #1 : Rennick !!!
L’armée du Nord : Pour le Roi du Nord !
Le lendemain matin, après l’attaque.
Lord Bolton : Pour un mort chez nous, il y en a cinq chez les Lannister.
Un officier nordien : (à ses hommes) S’ils sont morts, prenez tous ce qu’ils ont sur eux.
Bolton : On a pas d’endroit pour garder tous ces prisonniers, et à peine de quoi nourrir nos propres hommes.
Robb : Pas question d’exécuter des prisonniers, lord Bolton.
Bolton : Bien entendu, Votre Majesté. Les officiers nous seront utiles. Certains sont peut-être au courant des intentions des Lannister.
Robb : J’en doute.
Bolton : Nous ne tarderons pas à le savoir. Dans ma famille, on dit "Un homme nu a peu de secrets. Un homme fouetté* n’en a aucun." [erreur de traduction : flayed = écorché.]
Robb : Mon père a proscrit l’usage du fouet** dans le Nord. [erreur de traduction : flaying = écorchement.]
Bolton : On est pas dans le Nord.
Robb : Pas question de torturer des prisonniers.
Bolton : La grand route est très pittoresque, mais vous aurez beaucoup de mal à y faire progresser votre armée.
Robb : Les Lannister ont des prisonniers eux aussi. Je ne leur donnerai pas une excuse pour maltraiter mes sœurs.
Un soldat Lannister : Non ! Faites pas ça. Non, j’vous en supplie !
Une guérisseuse : La gangrène s’est installée.
Le soldat : Non, non, arrêtez ! Non !
La guérisseuse : Chut !
Le soldat : Non, j’vous en prie ! J’vais me remettre. Ça me fait même pas mal.
La guérisseuse : La gangrène va se propager. Si on ne vous ampute pas tout de suite…
Le soldat : Vous n’avez pas le droit ! (à Robb) Chevalier, je vous en prie ! Chevalier, je ne veux pas !
Robb : Tu vas mourir si elle ne fait rien.
Le soldat : Je ne veux pas être infirme. Pitié !
Bolton : Il y a sûrement un de nos hommes qui besoin de vous plus que ce gamin.
La guérisseuse : Vos hommes à vous ne sont pas les miens, messire.
Robb : Mets ça dans ta bouche et allonge-toi. Vaut mieux pas regarder.
Le soldat : Non, vous n’avez pas le droit !
Robb : Mords de toute tes forces. C’est mieux que de se mordre la langue, crois-moi.
...
Robb : (à la guérisseuse) Comment vous appelez-vous ?
La guérisseuse : Talisa.
Robb : Votre nom de famille ?
Talisa : Vous voulez savoir pour quel camp ma famille fait la guerre ?
Robb : Vous connaissez mon nom de famille. Vous avez un avantage sur moi.
Talisa : Ce garçon a perdu son pied à cause de vos ordres.
Robb : Ils ont tué mon père.
Talisa : Ce pauvre garçon l’a tué ?
Robb : La famille pour laquelle il se bat.
Talisa : Vous croyez que c’est un ami du roi Joffrey ? C’est le fils d’un pêcheur des environs de Port-Lannis. Il n’avait sans doute jamais tenu une lance avant qu’on ne lui en mette une dans les mains il y a trois mois.
Robb : Je n’ai pas de haine pour ce garçon.
Talisa : Ça va sûrement aider son pied à repousser.
Robb : Vous voudriez qu’on se rende ? Qu’on arrête ce bain de sang ? Je vous comprends. Le pays vivrait en paix et la vie se déroulerait simplement sous la main vertueuse du bon roi Joffrey.
Talisa : Vous allez tuer Joffrey ?
Robb : Si les dieux m’en donnent la force.
Talisa : Et puis, après ?
Robb : Je ne sais pas. On retournera à Winterfell. Je n’ai aucun désir de siéger sur le Trône de Fer.
Talisa : Alors, qui siégera ?
Robb : Je n’en sais rien.
Talisa : Vous combattez pour renverser le roi et vous n’avez pas de plan pour ce qui arrivera ensuite ?
Robb : Nous devons d’abord gagner la guerre… Vous ne m’avez pas dit d’où vous venez.
Talisa : Volantis.
Robb : Volantis ? Vous êtes loin de chez vous. Une chance pour ce gamin que vous ayez été là.
Talisa : Et une malchance pour lui que vous ayez été là.
PORT-REAL
Dans la salle du trône.
Joffrey : Vous êtes là pour répondre des nouvelles trahisons de votre frère.
Sansa : Majesté. Quel que soit le crime de mon traître frère, je n’y ai pas participé, vous le savez, alors je vous en supplie…
Joffrey : Ser Lancel ! Décrivez-lui le forfait.
Lancel : En se servant d’une ignoble sorcellerie, votre frère a attaqué Stafford Lannister avec une armée de loups. Des milliers d’hommes valeureux ont été massacrés. Et après la tuerie, les nordiens ont festoyé avec la chair des cadavres.
Joffrey : Si je vous tuais, cela enverrait à votre frère un message… mais ma mère exige que je vous maintienne en vie. Levez-vous !… Donc, nous devrons envoyer un message à votre frère par un autre moyen… (à ser Meryn) Meryn ! Épargnez son visage. J’aime qu’elle soit mignonne… Meryn ! Ma dame est trop habillée. Débarrassez-la. (à Sansa) Si nous voulons que Robb Stark nous entende, nous allons devoir parler plus fort.
Tyrion : Qu’est-ce que cela signifie ? (à Meryn Trant) Quel genre de chevalier êtes-vous pour battre une jeune fille sans défense ?
Meryn : Le genre de chevalier qui sert son roi, gnome !
Bronn : Faites attention ! Je ne voudrais pas maculer de sang votre beau manteau tout blanc.
Tyrion : Que l’on donne à cette pauvre fille de quoi se couvrir. (à Joffrey) Elle doit devenir ta reine. N’as-tu aucun égard pour son honneur ?
Joffrey : Je la châtie.
Tyrion : De quel crime ? Elle n’a pas pris part à la bataille de son frère, espèce de crétin !
Joffrey : Vous n’avez pas le droit de me parler ainsi ! Le roi peut agir comme bon lui semble !
Tyrion : Le Roi Fou a agi comme bon lui semblait. Est-ce que ton oncle Jaime t’a déjà dit ce qui lui était arrivé ?
Meryn : Personne ne menace Sa Majesté en présence de la garde du roi.
Tyrion : Je ne menace nullement le roi, chevalier, je fais l’éducation de mon neveu. (à Bronn) Bronn ! La prochaine fois que ser Meryn parle, tue-le. (à Meryn) Ça, c’était une menace. Vous voyez la différence ? (discrètement, à Sansa) Je vous prie d’excuser la conduite de mon neveu. Dites-moi la vérité : souhaitez-vous mettre fin à ces fiançailles ?
Sansa : Je suis fidèle au roi Joffrey, mon seul vrai amour.
Tyrion : (en aparté) Lady Stark. Après tout, vous nous survivrez peut-être.
Bronn : Ce jeune roi est totalement coincé. Les couilles comme le cerveau, tout est encrassé.
Tyrion : Tu crois que s’il trempe son biscuit, ça le guérira de son mal ?
Bronn : Quand on est con, y a pas de remède. Mais ce garçon est à l’age ingrat et il n’a rien à faire de ses journées à part arracher les ailes des mouches. Ça ne lui ferait pas de mal de jeter un peu sa gourme.
Plus tard, devant la chambre du Roi.
Joffrey : Qu’est-ce que tu fais la, Chien ?
Le Limier : Votre oncle vous a laissé un cadeau d’anniversaire, et il m’a prié de veiller à ce que vous en preniez possession.
Joffrey : Et alors ? Qu’est-ce que c’est ?
Le Limier : Regardez à l’intérieur, Majesté.
Dans la chambre du Roi.
Daisy : Votre Majesté.
Ros : Joyeux anniversaire, Majesté.
Joffrey : Mon anniversaire est passé.
Ros : Nous ne dirons rien si vous ne dites rien.
Joffrey : Non. Elle. Caressez-la… Donnez-lui la fessée… C’est mon oncle qui vous a fait venir ?
Ros : Oui, Votre Majesté. C’est lui-même qui nous a choisies.
Joffrey : Servez-vous de ceci… Plus fort !… J’ai dit « Plus fort. » ! Je crois qu’il veut que j’en ai pour son argent...
Ros : Votre Majesté, trop de souffrance risque de gâcher le plaisir.
Daisy : J’vous en prie, Votre Majesté !
Ros : Votre Majesté, si votre oncle s’en aperçoit…
Joffrey : Je veux qu’il s’en aperçoive. Vous la mènerez dans ses appartements quand vous aurez fini et vous lui ferez voir ce que vous avez fait. Sinon, la même chose vous arrivera… Commencez !… Plus fort !!
LES TERRES DE L’ORAGE.
Au campement de Renly.
Renly : Par exemple ! On dirait que c’est mon proxénète préféré ! J’espère ne pas vous avoir fait trop attendre.
Baelish : Votre Majesté.
Renly : Vous vous chargez maintenant des requêtes des Lannister, c’est ça ? Dites-moi, avez-vous seulement attendu que le corps de mon frère soit froid pour vous trouver un nouveau protecteur ?
Baelish : Je suis doué de sens pratique.
Renly : Mais pas du sens de la fidélité.
Baelish : Mais à qui voudriez-vous que je sois fidèle ? Au cadavre de votre frère ?
Renly : Je ne vous aime pas, lord Baelish. Je n’aime pas votre visage, je n’aime pas les mots qui s’échappent mielleusement de votre bouche. Je ne veux pas que vous restiez dans ma tente une minute de plus que nécessaire, alors dites-moi : Pourquoi êtes-vous là ? Vous pouvez avoir confiance en Brienne. Elle ne me fait pas payer sa fidélité.
Baelish : Votre Majesté, vous avez encore beaucoup d’amis à la cour. Beaucoup de gens qui croient que Ned Stark a fait une erreur en ne soutenant pas vos droits à la couronne.
Renly : Oh, je comprends à présent. Vous savez que j’ai l’armée la plus forte. Vous savez que je marche en direction de Port-Réal. Vous espérez, quand je m’emparerai du trône, pouvoir garder votre position… et votre tête.
Baelish : Je donnerais priorité à ma tête. Je comprends que vous ne m’aimez pas et, même si cela me rend profondément triste, je ne suis nullement venu ici en quête de votre affection. Quand vous arriverez à Port-Réal, vous pourrez soit devoir livrer un siège prolongé, soit trouver devant vous… des portes ouvertes.
Plus tard, dans le campement.
Baelish : Votre Majesté.
Margaery : Lord Baelish.
Baelish : Toutes ces tentes me semblent absolument pareilles. Auriez-vous la gentillesse…
Margaery : Je vous conduirai volontiers. Il m’a fallu des semaines pour me repérer dans ce campement. Je suis entrée deux fois dans la tente d’un officier en train de se dévêtir. Et maintenant que je sais enfin où se trouve ma tente, voilà que nous reprenons la route.
Baelish : Ma tente, et non notre tente. Le roi ronfle peut-être ? Ou bien il préfère simplement la solitude. La pression de l’autorité, sans doute. Quatre rois qui se disputent le trône.
Margaery : Je n’ai guère de connaissances en stratégie, mais l’arithmétique élémentaire penche en faveur du camp qui est le plus nombreux.
Baelish : Si la guerre dépendait de l’arithmétique, les mathématiciens dirigeraient le monde. J’ai remarqué que votre frère vient d’entrer à l’instant dans la tente de Sa Majesté…
Margaery : La place d’un garde royal est auprès de son roi.
Baelish : Et lors de votre nuit de noces, qui se trouvait alors auprès du roi ?
Margaery : Vous semblez beaucoup vous intéresser à notre mariage ?
Baelish : Votre mariage est fort intéressant. Pas seulement pour moi, mais aussi… pour le royaume. Le mariage d’une jeune fille fortunée engendre toujours de l’intérêt, à défaut d’autre chose.
Margaery : Vous ne vous êtes jamais marié, n’est-ce pas ?
Baelish : Je n’ai pas eu de chance dans mes affections, malheureusement.
Margaery : Que c’est triste. Mais peut-être que cela vaut mieux ainsi car l’idée du mariage semble vous perturber, alors permettez-moi de vous expliquer : Mon mari est mon roi, et mon roi est mon mari… Voilà votre tente, lord Baelish. Bonne nuit.
LE DESERT ROUGE.
Au campement de Daenerys.
Daenerys : {Ce n’est pas ton cheval.}
Kovarro : {Les Treize me l’ont donné. Les anciens de Qarth.}
Daenerys : {Qarth?}
Kovarro : {Trois jours à l’est. Au bord de la mer.}
Daenerys : {Ils nous accueilleront?}
Kovarro : {Ils ont dit qu’ils seraient honorés de recevoir la Mère des Dragons.}
Daenerys : (à Jorah) Que savez-vous de cette ville ?
Jorah : Seulement que le désert qui entoure ses murs s’appelle Le jardin des ossements desséchés. Chaque fois que les qarthiens refusent l’entrée à un voyageur, ce jardin s’agrandit.
LE CONFLANS
Devant la forteresse d’Harrenhal.
Tourte-Chaude : Quel genre de feu peut faire fondre la pierre ?
Arya : Le feu d’un dragon.
Tourte-Chaude : Il y a des dragons par ici ?
Gendry : Non. Tous les dragons sont morts.
Tourte-Chaude : Mais c’est quoi cette odeur ?
Arya : Des cadavres qui pourrissent.
Un soldat Lannister : Avancez !!
Dans la forteresse.
Un prisonnier (hors-champ) : Non, pitié !! Argh !!
Une vieille prisonnière : Il est mort… C’était mon fils. Ma sœur est morte il y de cela trois jours. Mon mari est mort encore le jour d’avant.
Tourte-Chaude : Ils prennent quelqu’un chaque jour ?
Arya : Est-ce qu’il vous reste quelqu’un ?
Plus tard, de nuit, sous la pluie.
Arya : Joffrey... Cersei... Ilyn Payne... Le Limier. Joffrey... Cersei... Ilyn Payne... Le Limier. Joffrey... Cersei... Ilyn Payne... Le Limier...
LES TERRES DE L’ORAGE.
Sous la tente de Catelyn.
Catelyn : Comment osez-vous ?
Baelish : Vous avez peut-être entendu des compte-rendus erronés ?
Catelyn : Vous avez trahi Ned !
Baelish : "Trahi" !? Je voulais qu’il soit le protecteur du royaume ! Je l’ai supplié de saisir l’occasion…
Catelyn : J’avais confiance en vous. Mon défunt mari avait confiance en vous. Et vous nous avez remercié de notre confiance par la félonie.
Baelish : Non, madame.
Catelyn : Sortez !
Baelish : Cat ! Je… Je… Je vous aime comme un fou depuis mon enfance ! Et soudain, j’ai l’impression que… que le destin nous a donné cette chance pour…
Catelyn : Avez-vous perdu la tête ?? Sortez !!
Baelish : Est-ce que vous voulez revoir vos filles ? Sansa, plus belle que jamais. Et Arya ? Toujours aussi sauvage et indomptable.
Catelyn : Vous avez Arya aussi ?
Baelish : Les deux filles sont en excellente santé… et en sécurité, pour le moment. Mais vous connaissez la reine, et vous connaissez Joffrey. Je crains pour leur longévité, si elles restent dans la capitale.
Catelyn : Qu’est-ce que vous voulez ?
Baelish : Les Lannister vous rendront vos deux filles en échange du Régicide.
Catelyn : Mais naturellement ! Jaime Lannister contre deux filles ? Robb n’acceptera jamais ces conditions.
Baelish : Ce n’est pas à lui que je propose ce pacte. Je vous le propose à vous, Cat.
Catelyn : Vous croyez que je cache des secrets à mon propre fils.
Baelish : Robb a surpris tout le monde par son talent sur le champ de bataille, mais ce n’est pas une mère. Réfléchissez-y, Cat. Vous n’aurez peut-être pas de seconde chance… J’ai apporté un cadeau pour vous.
Catelyn : Je ne veux pas de vos cadeaux !
Baelish : Un gage de la bonne volonté de Tyrion Lannister. Il veut que vous compreniez que… que cet échange de prisonniers est proposé en toute bonne foi.
Catelyn : "En toute bonne foi" ?… Qu’est-ce que c’est ?
Baelish : Votre mari était un homme honorable. Il doit reposer auprès de sa famille, dans la crypte située sous Winterfell. Vous n’allez peut-être croire…
Catelyn : Sortez.
LE CONFLANS.
A Harrenhal, au petit matin.
Les soldats Lannister : Allez, debout ! Debout là-dedans !! Debout tout le monde !! Allez, on se réveille !!…
Tourte-Chaude : C’est lui ? Celui qui choisit ?
Arya : (en aparté) La Montagne ! (à Tourte) Qu’est-ce que tu fais ?
Tourte-Chaude : Il m’a dit que chaque jour, il le regarde droit dans les yeux. C’est pour ça qu’il est jamais choisi.
La Montagne : Toi.
Un soldat Lannister : (à Tourte) Pousse-toi, gros lard ! (à Arya) Arrière !
...
Le Titilleur : Est-ce qu’il y a de l’or et de l’argent dans le village ?
Le prisonnier : J’en sais rien.
Le Titilleur : Des pierres précieuses.
Le prisonnier : J’en ai pas vu, non.
Le Titilleur : Où se cache la Fraternité ?
Le prisonnier : Je sais pas.
Le Titilleur : Où se cache la Fraternité ?
Le prisonnier : Je sais pas, pitié !
Le Titilleur : Où se cache la Fraternité ?
Le prisonnier : Je sais pas !
Le Titilleur : Qui sont les villageois qui les ont aidés ?
Le prisonnier : Je sais pas !
Le Titilleur : Qui sont-ils ??
Le prisonnier : Je sais pas !!
Le Titilleur : Qui ?
Le prisonnier : Je les ai pas vus.
Le Titilleur : Qui ??
Le prisonnier : Je les ai pas vus !! Pitié, je vous en prie, arrêtez ! Pitié, il commence déjà à…
Le Titilleur : Qui ??
Le prisonnier : J’ai vu personne leur venir en aide. Enlevez-moi ça ! Enlevez-moi ça !
Le Titilleur : Qui les a aidés ?
Le prisonnier : C’est Gaynes le boucher, et son fils.
Le Titilleur : J’aime mieux ça. C’est bien tu nous as été très utile.
Le prisonnier : Arrêtez, je vous en prie ! Qu’est-ce que vous faites ? Pitié, arrêtez. Arrêtez, maintenant, je vous en supplie ! Non ! Je vous ai dit tout ce que je savais ! Non !! Noon !!! Aaargh !!
Plus tard, dans la nuit.
Arya : Joffrey... Cersei... Ilyn Payne... Le Limier….
Une prisonnière : Polliver, je vous en supplie, quelque chose à manger ! Juste un crouton de pain.
Arya : Polliver… La Montagne…
LES TERRES DE L’ORAGE.
A l’extérieur du camp de Renly.
Stannis : Lady Stark. Je ne pensais pas vous voir un jour dans les Terres de l’Orage.
Catelyn : Je ne pensais pas venir un jour ici, lord Stannis.
Renly : (à Stannis) Est-ce réellement toi ?
Stannis : Qui d’autre veux-tu que ce soit ?
Renly : Quand j’ai vu ton étendard, j’ai eu comme un doute. Quelle bannière est-ce là ?
Stannis : La mienne.
Renly : Je suppose que si nous utilisions la même, la bataille serait terriblement déroutante. Pourquoi ton cerf est-il en feu ?
Melisandre : Le roi a choisi pour emblème le coeur embrasé du Maître de la Lumière.
Renly : Aah. Vous devez être cette prêtresse du feu dont on nous rebat les oreilles. (à Stannis) Mon frère, je comprends maintenant pourquoi tu as découvert la religion dans ton grand âge.
Stannis : Attention à toi, Renly.
Renly : Non, non, je suis soulagé. Je n’ai jamais vraiment cru que tu étais un fanatique. Dénué de charme, rigide et ennuyeux, oui, mais… mais tu n’es pas un bigot.
Melisandre : Vous devriez vous agenouiller devant votre frère. Il est l’élu du Seigneur. Né au milieu du sel et de la fumée.
Renly : Né au milieu du sel et de la fumée ? Serait-il un jambon ?
Stannis : Je te préviens pour la deuxième fois.
Catelyn : Ecoutez un peu ce que vous dites. Si vous étiez mes propres fils, je cognerais vos têtes l’une contre l’autre et vous enfermerais jusqu’à ce que vous vous souveniez que vous êtes des frères.
Stannis : Il est étrange de vous voir aux côtés de mon frère, lady Stark. Votre mari soutenait mon droit à la couronne. L’intégrité de lord Eddard lui a coûté sa tête. Et vous vous tenez à côté de ce prétendant pour m’adresser des réprimandes ?
Catelyn : Nous avons un ennemi commun.
Stannis : Le Trône de Fer m’appartient. Il me revient de droit. Tous ceux qui le nient sont mes ennemis.
Renly : C’est tout le royaume qui le nie, depuis Dorne jusqu’au Mur. Les vieillards le nient dans leur râle d’agonie et les enfants à naître le nie dans le ventre de leur mère. Nul ne te veut pour roi. Tu n’as jamais voulu d’amis, mon frère. Mais un homme sans ami est un homme sans pouvoir.
Stannis : Par égard pour la mère qui nous a enfantés, je t’accorde la nuit qui vient pour changer d’avis. Baisse tes étendards. Viens me voir avant l’aube et je te rendrai ton ancien siège au Conseil. Je te nommerai même mon héritier, en attendant qu’un fils me soit donné. Sinon, je t’anéantirai.
Renly : Regarde ces vastes prairies, mon frère. Tu les vois, tous ces étendards ?
Stannis : Tu crois que quelques bouts de tissu vont te faire roi ?
Renly : Non. Les hommes qui tiennent ces bouts de tissu vont me faire roi.
Stannis : Nous verrons, Renly. Vienne l’aube, nous verrrons.
Melisandre : Méditez vos pêchés, lord Renly. La nuit est sombre et pleine de terreur.
Renly : (en aparté) Difficile à croire... mais jadis, je l’ai aimé.
QARTH
Aux portes de la cité.
Daenerys : Je croyais que nous étions les bienvenus.
Jorah : Si vous appreniez qu’une horde dothraki s’approchait de votre ville, vous feriez sans doute de même, Khaleesi.
Daenerys : Une horde ?… (à l’émissaire de Qarth) Je m’appelle Daenerys…
L’émissaire : Daenerys du Typhon, de la maison Targaryen.
Daenerys : Vous me connaissez, messire ?
L’émissaire : Seulement de réputation, Khaleesi, et je ne suis pas un seigneur, mais juste un humble marchand. On vous appelle la Mère des Dragons ?
Daenerys : Et comment dois-je vous appeler, vous ?
L’émissaire : Oh, mon nom est très long et tout à fait impossible à prononcer pour des étrangers. Je suis simplement un marchand d’épices diverses, mais nous tous, nous sommes les Treize et nous sommes chargés du gouvenement et de la protection de Qarth, la plus grande cité du temps présent et de celui à venir.
Daenerys : La beauté de Qarth([t]) est légendaire…
L’émissaire/Marchand d’épices : Qarth([s]) !
Daenerys : Euh… Qarth([s]).
Le marchand d’épices : Pourrions-nous voir les dragons ?
Daenerys : Mon… mon ami. Nous venons de faire un très long voyage. Nous n’avons rien à manger, ni à boire. Dès que mes amis auront été nourris, je serai très honorée de…
Le marchand d’épices : Pardonnez-moi, Mère des Dragons. Mais aucun homme au monde n’a vu un dragon vivant. Certains de mes amis, adeptes du scepticisme, refusent de croire que vos… vos enfants existent réellement. Tout ce que nous demandons, c’est la possibilité de voir par nous-mêmes.
Daenerys : Je ne suis pas une menteuse.
Le marchand d’épices : Oh, loin de moi cette pensée. Mais comme je ne vous ai jamais vu avant, mon opinion sur ce point n’a que bien peu de valeur.
Daenerys : Dans les terres qui sont ma patrie, les hôtes sont traités avec respect, et non insultés à l’entrée de la ville.
Le marchand d’épices : Alors peut-être faut-il retourner dans votre patrie. Nous vous souhaitons bonne chance.
Daenerys : Qu’est-ce que vous faites ?? Vous aviez promis de me recevoir !
Le marchand d’épices : Mais nous vous avons reçue ! Nous sommes là, et vous êtes là.
Daenerys : Si vous ne nous laissez pas entrer, tout notre peuple va mourir.
Le marchand d’épices : Ce que nous regretterons profondément. Mais Qarth n’est pas devenue la plus grande cité du temps présent et à venir en laissant des sauvages dothrakis franchir ces portes.
Jorah : Khaleesi, je vous en prie, soyez prudente.
Daenerys : Les Treize ! Quand mes dragons seront adultes, nous allons reprendre tout ce qui m’a été volé et anéantir ceux qui m’ont fait du mal. Nous allons ravager des armées et brûler des villes de fond en comble. Refusez-nous l’entrée et c’est vous que nous brûlerons en premier.
Le marchand d’épices : Ah ! Vous êtes une vraie Targaryen. Seulement, comme vous l’avez dit il y a un petit instant, si on ne vous laisse pas entrer dans la cité, vous allez tous mourir, et donc…
Un des Treize : S’isoler craintivement face à une jeune fille n’est pas digne de la plus grande cité du temps présent et de celui à venir.
Le marchand d’épices : La discussion est terminée, Xaro Xhoan Daxos, car les Treize ont maintenant parlé.
Xaro : Mais il se trouve que je suis l’un des Treize... et que je continue de parler.
Le marchand d’épices : Cette fille menace de réduire en cendres notre cité et tu voudrais l’inviter à boire une coupe de vin ?
Xaro : Elle est la Mère des Dragons. Tu t’attends à ce qu’elle regarde son peuple mourir de faim sans se mettre à cracher du feu ? Je suis d’avis que nous pouvons laisser entrer quelques dothrakis sans pour autant vouer notre cité à la ruine. Après tout, je suis là, moi, un sauvage originaire des Iles d’Eté et Qarth est toujours debout.
Le marchand d’épices : Notre décision est sans appel.
Xaro : Fort bien… J’invoque (le) soumaï. Je me porte garant d’elle, de son peuple et de ses dragons, conformément à notre loi.
Le marchand d’épices : Ce sera à tes risques et périls !
Xaro : (à Daenerys) Bienvenue à Qarth, madame.
LE CONFLANS.
A Harrenhal.
La Montagne : (hors-champ) Toi.
Le Titilleur : Est-ce qu’il y a de l’or et de l’argent dans le village ?
Gendry : Je suis pas quelqu’un du village.
Le Titilleur : Où se cache la Fraternité ?
Gendry : Je ne sais pas ce que c’est.
...
Tywin : Qu’est-ce que c’est que ça ?
La Montagne : Nous ne vous attendions pas avant demain, lord Tywin.
Tywin : En effet, cela me semble évident. Pourquoi ces prisonniers ne sont-ils pas dans leurs cachots ?
La Montagne : Les cachots sont pleins à craquer, messire.
Polliver : Ce groupe ne restera pas longtemps. Ils n’ont pas besoin d’un local fixe. En général, après les avoir interrogés, on se contente…
Tywin : Disposons-nous de tellement d’hommes que nous puissions nous permettre de nous défaire de jeunes corps robustes et de main d’oeuvre qualifiée ?… (à Gendry) Toi. Tu as un métier ?
Gendry : Forgeron, messire.
Polliver : (à Arya) Qu’est-ce que tu regardes ?? A genoux. A genoux ! Sinon, je t’arrache les poumons, mon garçon.
Tywin : Tu ne feras rien de tel. Celui-là, c’est une fille, pauvre idiot. Déguisée en garçon. (à Arya) Pourquoi ?
Arya : Plus sûr pour voyager, messire.
Tywin : Très malin. (à ses soldats) Je ne peux guère en dire autant de vous autre. Mettez ces prisonniers au travail. Amenez-moi la fille. J’ai besoin d’un nouvel échanson.
La Montagne : Bien, messire.
PORT-REAL
Dans les appartements de Tyrion.
Tyrion : Vos visites sont trop rares, cousin.
Lancel : Sa Majesté, la reine régente, vous ordonne de relacher le grand mestre Pycelle. Voici l’ordre écrit.
Tyrion : Je vois ça. Voulez-vous boire une petite coupe avec moi ? Je trouve qu’un bon vin chaud favorise le sommeil.
Lancel : Je suis ici sur ordre de Sa Majesté, pas pour boire avec vous, gnome.
Tyrion : Si ma sœur se faisait vraiment du souci pour Pycelle, je pense qu’elle serait venue elle-même. Au lieu de quoi, elle vous envoie. Que faut-il que j’en déduise ?
Lancel : Je me fiche de ce que vous en déduisez, du moment que vous relachez votre prisonnier immédiatement.
Tyrion : Et avez-vous reçu ces instructions directement de Cersei ?
Lancel : Oui. Comme je vous l’ai dit à plusieurs reprises.
Tyrion : Et vous avez attendu tout ce temps pour me faire part de cette information ?
Lancel : Quand la reine régente me donne un ordre, je l’exécute sans délai.
Tyrion : Cersei doit avoir une grande confiance en vous pour vous donner accès à ses appartements au beau milieu de l’heure du loup.
Lancel : La reine régente a un grand nombre de responsabilités. Elle travaille souvent du crépuscule jusqu’à l’aube.
Tyrion : Elle doit être très contente de t’avoir pour l’aider du crépuscule jusqu’à l’aube… Ah ! De l’huile de lavande ! Elle a toujours adoré l’’huile de lavande, même quand elle était petite.
Lancel : Je suis un chevalier !
Tyrion : Un chevalier parfumé, oui. Dis-moi, Cersei t’a-t-elle fait chevalier avant ou après t’avoir installé dans son lit ?… Quoi ? Tu n’as rien à dire ? Même pas un petit avertissement, chevalier ?
Lancel : Vous allez retirer ces ignobles accusations !
Tyrion : T’est-il arrivé de réfléchir à ce que le roi Joffrey aura à dire quand il découvrira que tu as forniqué avec sa mère ?
Lancel : Ce n’est pas ma faute !
Tyrion : Elle t’a forcé, contre ta volonté!?Ne peux-tu pas te défendre, toi qui est chevalier ?
Lancel : C’est votre père, lord Tywin, quand j’ai été nommé écuyer du roi, qui m’a dit de lui obéir en toute chose.
Tyrion : Il t’a peut-être aussi dit de la baiser.
Lancel : Je voulais seulement dire que j’ai fait ce qu’on m’a dit !
Tyrion : Et tu as détesté chaque seconde de ta vie. C’est ça que tu voudrais me faire croire ? Une situation élevée à la cour, un titre de chevalier et ma sœur qui écartait les cuisses pour toi toutes les nuits ? Oh oui, ça a dû être épouvantable ! Attends-moi ici, Sa Majesté sera trop heureuse d’entendre ça.
Lancel : Non, pitié ! Pitié, messire, je vous en supplie !
Tyrion : Garde ça pour Joffrey. Il adore qu’on rampe devant lui.
Lancel : Messire, c’était sur ordre de votre sœur, la reine. Je vais quitter la ville sur le champ, je le jure.
Tyrion : Non. Je ne le crois pas.
Lancel : Messire ?
Tyrion : Tu m’as bien entendu. Mon père t’a dit d’obéir à ma sœur, obéis-lui. Demeure à ses côtés, conserve sa confiance, fais-la jouir aussi souvent qu’elle le demande. Personne n’en saura rien… aussi longtemps que tu tiendras tes engagements avec moi. Je veux savoir tout ce que fait Cersei : Où elle va, qui elle rencontre, de quoi ils s’entretiennent. Tout. Tu me diras tout, n’est-ce pas ?
Lancel : Oui, messire, je le ferai. Je le jure. Je suis à vos ordres.
Tyrion : Oh, lève-toi. Lève-toi ! Buvons à notre merveilleuse entente. Oh ! Tu n’as pas de coupe. Bon, tant pis ! Souris, cousin. Ma sœur est une très belle femme et tout ça est pour le bien du royaume. Retourne lui dire que j’implore son pardon, que je ne veux plus de conflit entre nous et que dorénavant, je ne ferai plus rien sans son accord.
Lancel : Et ses exigences ?
Tyrion : Oh, je lui donnerai Pycelle.
Lancel : Vraiment ?
Tyrion : Oui, je le relâcherai dans la matinée. Cersei peut le garder si elle veut comme animal de compagnie, mais je ne veux pas de lui dans le Conseil. Je pourrais jurer que je n’ai pas touché à un seul cheveu de sa tête, mais ça ne serait pas, à proprement parler, la vérité.
LE DETROIT
Sur le navire de Stannis.
Davos : Votre Majesté.
Stannis : Vos phalanges vous portent-elles chance ?
Davos : Votre Majesté, ma vie est agréable depuis que vous me les avez tranchées. Et ça me fait quatre ongles en moins à tailler et à curer…
Stannis : "De moins" !
Davos : Pardon ?
Stannis : "Quatre ongles de moins à tailler et à curer". Je n’ai jamais compris pourquoi vous les portez sur vous.
Davos : Elles me rappellent d’où je viens et où je suis à présent. Elles me rappellent votre justice. C’était un châtiment mérité et vous avez adroit avec le couperet.
Stannis : Vous étiez un héros et un contrebandier. Une bonne action n’efface pas la mauvaise, ni une mauvaise la bonne.
Davos : Une leçon que j’ai tenté d’enseigner à mon fils.
Stannis : Et il écoute ?
Davos : S’il m’écoute ? Par les dieux, non ! Mais si votre femme rouge lui disait de sauter du haut du nid de pie…
Stannis : Elle a un nom. Je suppose que vous n’avez pas oublié vos habitudes de contrebandier ?
Davos : Je vis dans la légalité depuis 17 ans.
Stannis : Je veux que vous soyez un contrebandier cette fois-ci.
Davos : Où vous voulez, quand vous voulez. Que dois-je apporter à terre ?
Stannis : La femme rouge. Personne ne doit savoir ce que vous faites et nous ne reparlerons jamais de tout ceci.
Davos : Je suis fidèle à Votre Majesté et toujours je le demereurai, mais il y a sûrement d'autres moyens, disons… plus propres.
Stannis : Les moyens plus propres ne font pas gagner la guerre.
Plus tard, sur la côte des Terres de l'Orage.
Melisandre : Vous avez peur, Chevalier Oignon ?
Davos : Quelqu'un m'a dit un jour "La nuit est sombre et pleine de terreur".
Melisandre : Vous avez transporté des cargaisons plus désagréables dans le temps… Etes-vous un homme de bien, ser Davos Mervault ?
Davos : Je dirais que je suis plutôt un mélange, madame, de bien et de mal.
Melisandre : Si la moitié d'un oignon est noire de pourriture, c'est un oignon pourri. On est un homme de bien ou un scélérat.
Davos : Et vous, vous êtes quoi ?
Melisandre : Oh, quelqu'un de bien. Je suis moi-même une espèce de chevalier. Un champion de la lumière et de la vie.
Davos : Cela doit être très plaisant pour vous.
Melisandre : Vous aimez votre femme ?
Davos : En effet.
Melisandre : Pourtant, vous avez connu d'autres femmes.
Davos : Ne parlez pas de ma femme.
Melisandre : Je ne parle pas d'elle. Je parle des autres femmes… comme moi, ser Davos. Vous avez envie de moi. Vous voulez voir ce qu'il y a sous cette cape… Et vous le verrez.
…
Davos : Il est étrange que ce Maitre de la Lumière vous demande de travailler dans le royaume des ombres.
Melisandre : Les ombres ne peuvent pas vivre dans le noir, ser Davos. Elles sont les servantes de la lumière, les enfants du feu. Plus la flamme éclaire, plus elles sont obscures.
Davos : Ces grilles n'existaient pas avant. Ils ont barré le passage.
Melisandre : Mmm. Ils ne peuvent pas nous barrer le passage.
Davos : Que les dieux nous protègent !
Melisandre : Il n'y a qu'un seul dieu, ser Davos. Et ce dieu ne protège que ceux qui le servent.