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#201 : Le Nord se souvient

Avec la disparition de Ned Stark et l'entrée en guerre des Stark et des Lannister, les choses ont bien changé au sein du Royaume des Sept Couronnes...

A Port-Réal, le roi Joffrey goûte les joies du pouvoir. Sa mère, Cerseï, voit d'un mauvais oeil l'arrivée de son frère Tyrion, nouvelle Main du Roi, qui a bien l'intention de surveiller de près le nouveau Roi...

Popularité


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Titre VO
The North Remembers

Titre VF
Le Nord se souvient

Première diffusion
01.04.2012

Photos promo

Sansa Stark

Sansa Stark

Joffrey fait face à sa mère dans la salle du trône

Joffrey fait face à sa mère dans la salle du trône

Cersei dans la salle du trône

Cersei dans la salle du trône

Joffrey fait face à sa mère dans la salle du trône

Joffrey fait face à sa mère dans la salle du trône

Joffrey et Cersei dans la salle du trône

Joffrey et Cersei dans la salle du trône

Tyrion Lannister

Tyrion Lannister

Tyrion présente ses condoléances à Sansa pour la mort de son père

Tyrion présente ses condoléances à Sansa pour la mort de son père

Tommen Baratheon

Tommen Baratheon

Janos Slynt et Littlefinger réunis au Conseil Restreint

Janos Slynt et Littlefinger réunis au Conseil Restreint

Varys

Varys

Bran dans la grande salle de Winterfell

Bran dans la grande salle de Winterfell

Cersei dans la salle du trône

Cersei dans la salle du trône

Littlefinger et Cersei, escortés par des soldats Lannister

Littlefinger et Cersei, escortés par des soldats Lannister

Tyrion et Bronn arrivent sur les remparts de Port-Réal

Tyrion et Bronn arrivent sur les remparts de Port-Réal

Bran porté par Hodor

Bran porté par Hodor

Daenerys

Daenerys

Daenerys dans le Désert Rouge

Daenerys dans le Désert Rouge

Daenerys dans le Désert Rouge

Daenerys dans le Désert Rouge

Melisandre d'Asshaï, dans la salle de guerre de Peyredragon

Melisandre d'Asshaï, dans la salle de guerre de Peyredragon

Robb Stark

Robb Stark

Robb Stark

Robb Stark

Robb Stark, dans la cage de Jaime Lannister

Robb Stark, dans la cage de Jaime Lannister

Jaime Lannister, prisonnier de l'armée du Nord

Jaime Lannister, prisonnier de l'armée du Nord

Littlefinger et Cersei, escortés par des soldats Lannister

Littlefinger et Cersei, escortés par des soldats Lannister

Mestre Luwin dans la grande salle de Winterfell

Mestre Luwin dans la grande salle de Winterfell

Diffusions

Logo de la chaîne HBO

Etats-Unis (inédit)
Dimanche 01.04.2012 à 00:00
3.90m

Plus de détails

Scénario: David Benioff & D.B. Weiss

Réalisation: Alan Taylor

Le roi Joffrey fête son anniversaire sur les remparts du palais en assistant à des combats à mort entre ses chevaliers. Le Limier élimine rapidement son adversaire, mais lorsqu’un des combattants suivants, ser Dontos Hollard, se présente saoul devant le Roi, celui-ci ordonne à ses Blancs Manteaux de faire boire le chevalier jusqu’à ce que mort s’ensuive. En flattant habilement Joffrey et en lui suggérant d’en faire son nouveau bouffon, Sansa parvient à sauver la vie de l’ivrogne Dontos. L’incident est interrompu par l’arrivée de lord Tyrion. Après avoir rapidement présenté ses hommages à son neveu fraîchement couronné, le gnome se rend auprès du Conseil Restreint.

Dans la salle du Conseil, Tyrion présente un parchemin dans lequel Tywin le nomme Main du Roi in absentia. Furieuse, Cersei met fin à la réunion et ordonne aux membres du Conseil de quitter les lieux afin qu’elle puisse parler à son jeune frère. Tyrion blâme alors sa sœur, non seulement pour n’avoir pu empêcher l’exécution de Ned Stark, mais également pour avoir perdu Arya.

A Winterfell, Bran assume ses responsabilités de jeune seigneur en écoutant les doléances de ses bannerets, assisté par mestre Luwin. Plus tard, il rêve qu’il parcourt le bois sacré dans la peau de son loup géant Eté et il aperçoit la comète rouge dans le ciel. A son réveil, il refait le même parcours avec Osha et Hodor. Selon le jeune garçon, la présence de la comète peut avoir plusieurs significations. Pour Osha, il n’y en a qu’une seule : Les dragons.

De l’autre côté du Détroit, Daenerys et ses bébés dragons traverse le Désert Rouge. A cours de ressources, son peuple souffre de la faim et de la soif, tandis que son cheval finit par s’effondrer, raide mort. Sans autre solution en vue, l’ancienne Khaleesi décide d’envoyer ses trois meilleurs cavaliers dans trois directions différentes, à la recherche d’une civilisation. En aparté, elle confie son plus grand espoir en Rakharo.

Au-delà du Mur, les frères de la Garde de Nuit continue leur périple et font une halte au manoir de Craster, qui constitue le seul abri dont peuvent disposer les hommes en noir si loin au Nord. La demeure du vieux sauvageon est envahie de femmes, ses propres filles qu’il épouse et qui lui donnent encore plus de filles. Jon s’interroge de ce que deviennent les fils de Craster. A l’intérieur, lord Mormont négocie avec Craster, offrant du vin et du bon acier en échange d’un abri pour la nuit. Suite à une remarque désobligeante du sauvageon, le bâtard de Stark intervient, pour être aussitôt réprimandé par son commandant. Craster accepte l’offre de Mormont en précisant qu’aucun homme ne doit toucher, ni même regarder ses filles, sous peine d’y perdre une main ou un œil. A l’extérieur, le lord commandant empoigne Jon et lui rappelle qu’il n’est qu’un intendant qui doit ‘’apprendre à suivre’’ avant de pouvoir diriger.

Sur l’île de Peyredragon, dirigée par lord Stannis Baratheon, la prêtresse rouge Melisandre d’Asshaï a organisé un bûcher. Les habitants de l’île sont rassemblés sur la plage et assistent à l’immolation des statues du septuaire. Le mestre local tente de convaincre ser Davos Mervault, le plus fidèle conseiller de Stannis, que Melisandre va apporter la ruine de Peyredragon. Mais Stannis, retirant des flammes une épée soi-disant prophétique, pense que la prêtresse peut lui apporter les pouvoirs nécessaires pour récupérer le trône qui est sien. Plus tard, dans la forteresse de l’île, mestre Cressen tente d’assassiner Melisandre en lui proposant une coupe de vin empoisonnée. Ayant bu lui-même une gorgée pour gagner la confiance de la femme en rouge, le vieux mestre commence à convulser et finit par mourir, tandis que Melisandre sirote le verre de vin sans ressentir l’effet du poison.

Dans le camp de l’armée du Nord, Robb rend visite à Jaime, prisonnier dans une cage. Il lui fait comprendre qu’il connaît maintenant la vérité sur la paternité de Joffrey, les Lannisters ayant fait exécuter Ned et tenté de tuer Bran pour protéger ce secret. Comme à son habitude, le Régicide répond par l’ironie, jusqu’à ce que Vent Gris le menace de ses crocs.

Dans la capitale, Tyrion découvre ses nouveaux appartements en compagnie de Shae. Alors que cette dernière est ravie de découvrir Port-Réal, Tyrion lui rappelle que c’est une ville dangereuse et que personne ne doit découvrir sa présence dans le palais. Pendant ce temps, Cersei s’entretient avec Littlefinger et lui confie la tâche de retrouver Arya. Alors que la discussion devient tendue, la Reine régente démontre au Grand Argentier qu’elle pourrait aisément le faire tuer sur le champ et que c’est elle qui détient le pouvoir.

Du côté des Nordiens, Robb rejoint ses bannerets pour faire part de ses conditions de paix à Alton Lannister, que celui-ci doit transmettre à sa cousine, la reine Cersei. Après la réunion, Theon propose d’utiliser la flotte de guerre de la maison Greyjoy pour prendre Port-Real et mettre fin à la guerre plus rapidement. Malgré les récriminations de Catelyn, Robb accepte la proposition de Theon et l’envoie dans les Iles de Fer pour solliciter l’assistance de Lord Balon. Catelyn propose à son fils d’échanger Jaime contre Sansa et Arya, mais Robb préfère envoyer sa mère dans les Terres de l’Orage, pour négocier l’assistance des forces de Renly.

Dans la salle du Trône, Cersei interpelle Joffrey tandis que ce dernier supervise la nouvelle décoration des lieux. La Reine régente propose à son fils de négocier la libération de Jaime contre le retour de Sansa et d’Arya dans le Nord. Ayant entendu les rumeurs au sujet de sa paternité, Joffrey se montre suspicieux de cet intérêt de Cersei envers son frère. Il demande alors à sa mère si le roi Robert a enfanté des bâtards avec les femmes qu’il baisait, quand il s’ennuyait d’elle. Instinctivement, Cersei gifle son fils devant les ouvriers de la salle du Trône, réalisant immédiatement son tort. Joffrey lui rappelle que ce geste est passible de mort et qu’elle ferait mieux de ne pas recommencer.

Plus tard, dans le bordel de Littlefinger, des soldats du Guet envahissent les lieux pour prendre possession d’un bébé. Sous les yeux de sa mère en pleurs, lord Slynt tue d’un coup de poignard l’enfant, un des nombreux bâtards du roi Robert que les Manteaux d’Or assassinent aux quatre coins de la capitale. A l’armurerie de Tobho Mott, les hommes du Guet tiennent le visage du vieil homme au-dessus des braises incandescentes pour l’obliger à révéler où se trouve Gendry, un autre bâtard de Robert. Tobho Mott leur avoue alors que l’apprenti armurier a rejoint la Garde de Nuit. Au même moment, sur la Route Royale, Gendry se dirige vers Châteaunoir, aux côtés d’Arya déguisée en jeune garçon…

 

Source : HBO.com (traduction)

PORT-REAL.
Sur les remparts du Donjon Rouge.

Joffrey : Bien combattu… (au Limier) Bien combattu, Chien ! (à Sansa) Cela vous a-t-il agréé ?

Sansa : Il a bien combattu, Votre Majesté.

Joffrey : J’ai déjà dit qu’il a bien combattu.

Sansa : Oui, Votre Majesté.

Joffrey : A qui le tour ?

Le hérault : Lothor Brune, franc-coureur au service de lord Baelish ! Ser Dontos le Rouge, de la maison Hollard !… Ser Dontos le Rouge, de la maison Hollard !!?

Dontos : Je suis là ! Me voici ! (à Joffrey) Pardon, Votre Majesté. Mes plus plates excuses.

Joffrey : Vous êtes saoul ?

Dontos : Non ! Euh non, non, Votre Majesté. J’ai bu deux coupes de vin.

Joffrey : Deux coupes ? Ce n’est vraiment pas grand-chose. Je vous en prie, buvez encore une coupe.

Dontos : Vous êtes sûr, Majesté ?

Joffrey : Oui. Pour fêter mon anniversaire. Buvez-en deux, buvez-en autant que vous voulez.

Dontos : J’en serais très honoré, Majesté.

Joffrey : Ser Meryn. Aidez ser Dontos à fêter mon anniversaire. Veillez à ce qu’il boive tout son saoul.

Sansa : Non, vous n’avez pas le droit !

Joffrey : Qu’avez-vous dit ? Avez-vous dit que je n’ai pas le droit ?

Sansa : Je voulais seulement dire que cela vous porterait malheur de tuer un homme le jour de votre anniversaire.

Joffrey : Quelle est cette superstition stupide digne d’une paysanne ?

Le Limier : La petite a raison. Ce qu’on sème le jour de son anniversaire, on le récolte toute l’année.

Joffrey : Allez ! Emmenez-le ! Je le ferai tuer demain, ce pauvre fou.

Sansa : Oui, en vérité, c’est un fou. Quelle perspicacité de l’avoir vu. Il sera bien mieux en fou qu’en chevalier. Il ne mérite pas la miséricorde d’une mort rapide.

Joffrey : Avez-vous entendu ma dame, ser Dontos ? À dater de ce jour, vous serez mon nouveau fou.

Dontos : (à Joffrey) Soyez remercié, Sire. (à Sansa) Et à vous, Madame, merci !

Tyrion : Mon neveu bien-aimé ! Nous t’avons cherché sur le champ de bataille. Tu étais totalement introuvable.

Joffrey : J’étais ici. Je gouvernais les Sept Couronnes.

Tyrion : Et quel travail magnifique tu as fait ! (à Myrcella) Regarde-toi. Tu es plus belle que jamais. (à Tommen) Et toi ? Tu vas devenir plus grand que le Limier, mais avec une bien meilleure allure… (à Bronn) Ce gaillard-là ne m’aime pas.

Bronn : Je ne comprends pas pourquoi.

Joffrey : On nous a dit que vous étiez mort.

Myrcella : Je suis contente que tu ne sois pas mort.

Tyrion : Moi aussi, ma chérie. La mort, c’est tellement ennuyeux. Surtout maintenant qu’il y a tant d’animation de par le monde. (à Sansa) Madame, je suis navré pour votre perte.

Joffrey : Sa perte ? Son père a reconnu être un traître.

Tyrion : Mais il reste son père. Toi qui as tout récemment perdu ton père bien-aimé, tu peux sans doute compatir à sa douleur.

Sansa : Mon père était un traître. Ma mère et mon frère étaient eux aussi des traîtres. Je suis fidèle à mon bien-aimé Joffrey.

Tyrion : Oui, c’est bien naturel… (à Joffrey) Eh bien, profite bien de ton anniversaire, Votre Majesté. J’aimerais pouvoir rester faire la fête, mais il y a un travail qui doit être fait.

Joffrey : Quel travail ? Pourquoi êtes-vous là ?

Dans la salle de réunion du Conseil.

Pycelle : Le corbeau est arrivé ce matin en provenance de la Citadelle, Votre Majesté. Le conclave s’est réuni. Il a examiné les compte-rendus des mestres de l’ensemble des Sept Couronnes et il a déclaré que ce long été est fini. Enfin fini ! L’été le plus long qu’on ait vu de mémoire d’homme.

Varys : Mais les paysans disent qu’un long été signifie un hiver encore plus long.

Pycelle : Superstition fort répandue.

Baelish : Nous avons assez de blé pour un hiver de cinq années. S’il dure plus longtemps... il y a de moins en moins de paysans.

Janos Slynt : La ville est submergée de réfugiés, Votre Majesté. Ils fuient la guerre. On n’a nulle part où les héberger et avec l’hiver qui arrive, ça ne fera qu’empirer.

Cersei : Vous commandez le Guet de Port-Réal, n’est-ce pas lord Slynt ?

Janos Slynt : C’est exact, Votre Majesté.

Cersei : Et n’êtes-vous pas un seigneur constamment sous mes ordres ?

Janos Slynt : Je dois mon titre et mes terres à votre générosité, Votre Majesté.

Cersei : Alors faites votre travail et fermez la ville aux paysans. Leur place est dans les champs, pas dans notre capitale.

Janos Slynt : Bien, Votre Majesté.

Tyrion : ♪♫♫♪♫♫♪♫ (aux membres du Conseil) Ne vous levez pas. (à Cersei) Plus ravissante que jamais, ma grande sœur. La guerre te donne bonne mine. Pardonne-moi cette interruption. Continue.

Cersei : Qu’est-ce que tu fais ici ?

Tyrion : Ah, je reviens d’un voyage tout à fait remarquable. Sache que j’ai pissé du sommet du Mur, j’ai dormi dans une geôle céleste, je me suis battu contre les clans des montagnes… Tellement d’aventures. Tellement de raisons de m’estimer heureux.

Cersei : Qu’est-ce que tu viens faire ici, en pleine réunion du Conseil Restreint ??

Tyrion : Eh bien, j’ai la conviction que la Main du Roi est la bienvenue à toutes les réunions du Conseil Restreint.

Cersei : Notre père est la Main du Roi.

Tyrion : Oui, mais, en son absence…

Varys : Votre père a désigné lord Tyrion pour le remplacer en tant que Main du Roi pendant qu’il combat...

Cersei : (aux membres du Conseil) Dehors ! Tout le monde, dehors !! (à Tyrion) J’aimerais savoir comment tu as extorqué à Père cette nomination.

Tyrion : Si j’étais capable d’extorquer quelque chose à Père, je serais aujourd’hui l’empereur du monde. C’est toi-même qui a provoqué cette décision.

Cersei : Je n’ai rien fait.

Tyrion : Très juste. Tu n’as rien fait, quand ton fils a réclamé la tête de Ned Stark. A présent, c’est tout le Nord qui s’est soulevé contre nous.

Cersei : J’ai tenté d’empêcher sa mort.

Tyrion : Vraiment ? Tu as échoué. Ce spectacle poursuivra notre famille pour une génération entière.

Cersei : Robb Stark n’est qu’un enfant…

Tyrion : … qui a gagné toutes les batailles qu’il a livrées. Est-ce que tu comprends que nous perdons la guerre ?

Cersei : Que sais-tu de l’art de la guerre ?

Tyrion : Rien du tout. Mais je connais les humains. Et je sais que nos ennemis se haïssent entre eux autant qu’ils nous haïssent, nous.

Cersei : Joffrey est le roi.

Tyrion : Joffrey est le roi.

Cersei : Tu es ici pour le conseiller.

Tyrion : Je suis ici pour le conseiller. Et si le roi daigne écouter ce que je dis, il se peut qu’il récupère son oncle Jaime.

Cersei : Comment ?

Tyrion : Tu aimes tes enfants. C’est la seule qualité qui te sauve. Ça, et tes jolies pommettes. Les Starks eux aussi aiment leurs enfants, et nous tenons deux d’entre eux.

Cersei : Un seul.

Tyrion : Un seul ?

Cersei : Cette petite peste d’Arya a disparu.

Tyrion : Disparu ? Comment ? Dans un nuage de fumée ? Nous avions trois Stark à échanger. Tu en as fait décapiter un et tu en as laissé un autre s’échapper. Père va être furieux. Ça doit être dur pour toi d’être l’enfant qui déçoit son père.

 

LE NORD.
Dans la grande salle de Winterfell.

Lord Tallhart : Messire. Puissent les anciens dieux veiller sur votre frère et sur tous nos fils du Nord. Les murs de ma citadelle ne supporteront pas l’hiver. Ces pierres ont été jointoyées pour la dernière fois du temps du roi Aerys et je crains que les maçons d’aujourd’hui ne soient pas capables de manier les marteaux de leurs pères. Quand j’étais enfant, je me souviens les avoir vus ériger une nouvelle tour à Quart-Torrhen en l’espace d’un été. En ces temps-là, les hommes travaillaient. Aujourd’hui, ma citadelle a l’air d’avoir été construite par des enfants ivres. La nuit, on entend le vent qui hurle à travers les brèches. Et par les dieux, quand il pleut, Eh bien, je pourrais aussi bien dormir en dessous d’une cascade.

Mestre Luwin : L’entretien d’une citadelle revient généralement au seigneur de cette citadelle.

Lord Tallhart : Eh bien, généralement, oui. Mais j’ai envoyé tous les hommes jeunes se battre dans la guerre de Robb Stark.

Bran : Du roi Robb. Et ce n’est pas sa guerre. Il ne l’a pas choisie.

Lord Tallhart : Peut-être pas, Messire, mais il a fait venir ses bannerets et pris leurs hommes.

Bran : Joffrey a tué mon père, qui était votre suzerain. Vous rappelez-vous vos vœux, chevalier ?

Lord Tallhart : Oh bien sûr que je me les rappelle.

Mestre Luwin : Nous pouvons vous accorder quatre maçons pour une semaine, Messire. Cela sera-t-il suffisant pour réparer vos murs ?

Lord Tallhart : Je… je pense que oui.

Mestre Luwin : (à Bran) On ne souhaitait pas l’entendre plus longtemps, n’est-ce pas ?

Bran : Je n’ai pas aimé la façon dont il parlait de Robb.

Mestre Luwin : Moi non plus, mais écouter des personnes que tu n’as pas envie d’écouter, c’est l’un de tes devoirs en tant que seigneur de Winterfell... (à un seigneur du Nord) Lord Portan.

Lord Portan : Messire. Puissent les anciens dieux veiller sur votre frère et sur tous les fils du Nord.

Plus tard, dans le bois sacré de Winterfell.

Osha : Fais bouillir ceci pendant une heure et bois la décoction. Ça fera disparaître ta douleur.

Bran : Je ne ressens aucune douleur.

Osha : T’as bien de la chance.

Bran : (à Hodor) Par là.

Osha : T’as de nouveau fait un de tes rêves ?

Bran : Je ne fais pas de rêve.

Osha : Tout le monde fait des rêves.

Bran : Moi, pas. J’ai entendu des hommes parler de la comète. Ils ont dit que c’était un présage. D’après eux, elle signifie que Robb va remporter une grande victoire dans le Sud.

Osha : Ah oui ? Moi, j’ai entendu d’autres idiots dire que c’était le rouge des Lannister. Ça veut dire que les Lannister vont bientôt régner sur les Sept Couronnes. J’ai entendu un garçon d’écurie dire qu’elle a la couleur du sang, pour signaler la mort de ton père. Les astres ne descendent pas pour des humains. Cette comète rouge ne signifie qu’une chose, mon garçon… Des dragons.

Bran : Les dragons sont tous morts... Tous morts depuis des siècles.

 

ESSOS.
Dans le Désert Rouge.

Doreah : Qu’est-ce que votre frère a dit sur les dragons, Khaleesi ?

Daenerys : Qu’ils se nourrissent de viande.

Doreah : Il ne vous a pas dit quel genre de viande ?

Daenerys : Mon frère ne savait rien sur les dragons. Il ne savait strictement rien sur rien. Allez… (à Jorah) C’est le premier cadeau que Drogo m’a offert.

Jorah : Oui, je m’en souviens.

Daenerys : Je leur ai promis de les protéger. J’ai promis de faire périr leurs ennemis dans des hurlements, comment puis-je faire hurler la famine ?

Jorah : Un tour de magie que j’ignore, je le crains.

Daenerys : Ce désert a-t-il une fin ?

Jorah : Jamais je ne suis allé aussi loin à l’est, mais oui, Khaleesi, tout a une fin, même le Désert Rouge.

Daenerys : Êtes-vous sûr qu’il n’y a pas d’autre route ?

Jorah : Si nous allons vers le sud, vers les terres des Lhazaréens, les Agnelets nous tuerons et prendrons vos dragons. Si nous allons à l’ouest vers la Mer Dothrak, le premier khalasar que nous croiserons nous tuera et prendra vos dragons...

Daenerys : Non, personne ne prendra mes dragons.

Jorah : Ils sont trop faibles pour se battre, de même que votre peuple. Vous devez être leur force.

Daenerys : Comme vous êtes la mienne... (à ses sang-coureurs) {Rakharo, Aggo, Kovarro. Prenez les chevaux restants. Partez vers l’est, le sud-est et le nord-est}

Rakharo : {Que cherche-t-on, Khaleesi ?}

Daenerys : {Des villes, des caravanes, des personnes. Des rivières, des lacs ou la grande mer salée. Trouvez où s’arrête le Désert Rouge et ce qu’il y a de l’autre côté}… ( à Rakharo) {Rakharo. Tu es mon dernier espoir, sang de mon sang.}

Rakharo : {Je n’échouerai pas, sang de mon sang.}

Daenerys : Tu ne m’as jamais déçu.

Rakharo : Ce n’est… ce n’est pas le moment de commencer.

 

AU-DELA DU MUR.
Dans la forêt.

Jon : Alors, on te mène la vie dure ?

Sam : Y’a encore rien qui m’a tué.

Grenn : Ouais, mais ton gros cul a tué le traîneau

Sam : Tu m’as proposé de m’y asseoir.

Grenn : Je voulais juste que t’arrêtes de te plaindre de tes ampoules.

Devant le manoir de Craster.

Edd : Je suis né dans un endroit comme celui-ci. Plus tard, j’ai connu des temps difficiles.

Sam : Ce sont des filles ?

Edd : Les filles de Craster.

Sam : Je n’ai plus vu de filles depuis au moins six mois.

Edd : Si j’étais toi, je continuerais à ne pas les voir.

Green : Il n’aime pas qu’on tourne autour de ses filles ?

Edd : Il n’aime pas qu’on tourne autour de ses femmes… Il épouse ses propres filles et elles lui donnent d’autres filles et ça continue comme ça à l’infini.

Sam : C’est ignoble.

Grenn : C’est plus qu’ignoble.

Edd : Tous les autres sauvageons ont disparu sur des centaines de lieues à la ronde. Craster est toujours là. Faut croire que ce qu’il fait, c’est ce qu’il faut faire.

Jon : Que deviennent les garçons ? Il épouse ses filles. Que fait-il de ses fils ?

A l’intérieur du manoir.

Jeor Mormont : Il a dit qu’il projetait de s’arrêter ici en allant vers les Crocgivres.

Craster : Les gens font toute sorte de projet. Je n’ai pas vu Benjen Stark depuis trois ans. Il ne m’a pas manqué. Il m’a toujours traité comme un chien. Je n’avais plus bu du bon vin depuis longtemps. Vous, les gens du Sud, vous faites du bon vin, je vous l’accorde.

Jon : On n’est pas des gens du Sud.

Craster : Qui c’est, cette petite fille ? (à Jon) Tu es plus mignon que la moitié de mes filles. Tu as une belle chatte bien humide entre les jambes ? Quel est ton nom ?

Jon : Jon Snow.

Craster : Snow ? Eh bien écoute-moi, bâtard ! Vous tous qui venez du sud du Mur, vous êtes des gens du Sud. Mais maintenant, vous êtes dans le Nord, le vrai Nord.

Jeor Mormont : Ce garçon ne pensait pas à mal.

Craster : Si je surprends ce mignon petit bâtard parler à mes filles chéries…

Jeor Mormont : Personne ne va parler à vos filles. Vous avez ma parole. (à Jon) Maintenant, assieds-toi et tâche de la boucler.

Craster : Vous avez apporté un peu de ce bon vin avec vous ?

Jeor Mormont : Tout à fait. Nous avons traversé six villages en venant jusqu’ici. Tous les six étaient abandonnés. Où sont partis tous les sauvageons ?

Craster : J’pourrais vous le dire, mais j’ai soif.

Jeor Mormont : (à un homme de la Garde) Il y a un tonneau de vin dornien sur le traîneau. Apportez-le ici.

L’homme de la Garde : Bien, Commandant.

Craster : Vous voulez savoir où ils sont tous partis ? Vers le Nord, pour se joindre à Mance Rayder. Votre vieil ami.

Jeor Mormont : Ce n’est pas un ami. Il a rompu ses vœux et il a trahi ses frères.

Craster : Oh, c’est vrai ? Mais jadis, il n’était qu’un pauvre corbeau tout de noir vêtu et maintenant il est le Roi d’Au-delà du Mur

Jeor Mormont : Cela fait des années qu’il s’est donné ce nom-là. De quoi est-il le roi ? D’un lac gelé quelque part ?

Craster : (à un homme de la Garde) Cette hache a belle allure. Forgée récemment ?

Jeor Mormont : (à l’homme de la Garde) Donne-la-moi. Je t’en ferai faire une autre à Châteaunoir. (à Craster) Tenez.

Craster : Voilà un acier de fort belle qualité. Vous voulez savoir ce que Mance Rayder est en train de faire ? Il rassemble une armée. A ce qu’on me dit, il a déjà réuni plus d’hommes qu’aucun de vos rois du Sud.

Jeor Mormont : Et où est-ce qu’il projette d’envoyer son armée ?

Craster : Quand on est à l’extrême nord, il n’y a qu’une direction où aller.

Jeor Mormont : Par les temps qui courent, il ne fait pas bon vivre seul dans des régions reculées. Les vents glacés vont se lever.

Craster : Qu’ils viennent. Mes racines sont profondes. (à une de ses femmes) Femme. Dis au seigneur Corbeau combien nous sommes tous heureux.

Vère (une des femmes de Craster) : Ceci est notre maison et notre mari prend bien soin de nous. Mieux vaut vivre libre que mourir esclave

Craster : Cela ne vous rend-il pas jaloux, vieillard, de me voir avec toutes ces jeunes épouses alors que vous n’avez personne pour réchauffer votre lit ?

Jeor Mormont : Nous avons choisi des chemins différents.

Craster : Oh oui ? Et vous avez choisi le chemin où il n’y a rien d’autre que des pauvres garçons. Vous allez vouloir dormir sous mon toit, je suppose. Et manger tous mes cochons.

Jeor Mormont : Votre toit serait le bienvenu. La chevauchée a été rude. Nous avons nos propres provisions ainsi que de l’acier de qualité pour vous.

Craster : Si un homme ose toucher à l’une de mes épouses, je lui tranche la main. (désignant Jon) Et je vois que ce garçon regarde trop longtemps, je pourrais bien lui arracher les yeux.

Jeor Mormont : Votre toit, votre loi.

A la sortie du manoir.

Jeor Mormont : Qui est-ce que je suis ?... Qui est-ce que je suis ?

Jon : Le Lord Commandant.

Jeor Mormont : Et qui est-ce que tu es ?

Jon : Jon Snow.

Jeor Mormont : Qui est-ce que tu es ?

Jon : Votre intendant.

Jeor Mormont : Tu veux devenir un jour un chef ?... (Jon acquiesce)... Alors apprends d’abord à obéir.

 

PEYREDRAGON.
Sur la plage, de nuit.

Melisandre : Maître de la lumière, viens à nous dans nos ténèbres. Nous t’offrons ces faux dieux. Prends-les et répands sur nous ta clarté, car la nuit est sombre et pleine de terreurs.

La foule : La nuit est sombre et pleine de terreurs !

Melisandre : Après le long été, les ténèbres s’appesantiront sur le monde. Les étoiles saigneront...

Mestre Cressen : Nous devons l’empêcher de continuer.

Melisandre : … Le souffle glacé de l’hiver fera geler les océans...

Davos Mervault: Non, pas maintenant.

Melisandre : … et les morts se relèveront dans le Nord.

Mestre Cressen : Vous tous, vous avez reçu votre nom dans la lumière des Sept. Est-ce ainsi que vous traitez les dieux de vos pères ? Avez-vous une si grande envie de cracher sur vos ancêtres ?

Melisandre: L’odeur de la peur. La peur, la pisse et les vieux os. Vous voulez m’empêcher ? Empêchez-moi… Dans les livres anciens, il est écrit que viendra un guerrier qui tirera une épée de feu, et cette épée se nommera Illumination. Stannis Baratheon, guerrier de lumière, votre épée vous attend.

La foule : Seigneur, répands sur nous ta clarté !

Melisandre : Car la nuit est sombre et pleine de terreurs.

Stannis : Car la nuit est sombre et pleine de terreurs.

Mestre Cressen : Cette femme va le conduire à une guerre qu’il ne peut pas gagner.

Davos : Stannis est notre roi. Nous le suivons où il nous mène, même si nous n’aimons pas le chemin.

Mestre Cressen : Le roi. Depuis que ce sanglier a tué son frère, tous les seigneurs veulent se faire couronner.

Davos : Je ne sers pas les autres. Je sers Stannis.

Mestre Cressen : Et moi aussi. Mais le servir loyalement signifie dire les dures vérités. Il est entouré d’idiots et de fanatiques, mais il a confiance en vous, Davos, si vous lui dites la vérité.

Davos : Quelle est la vérité ?

Dans la salle de guerre.

Matthos :… et je déclare sur l’honneur de ma maison que mon frère bien-aimé Robert n’a pas laissé...

Stannis : Ce n’était pas mon frère bien-aimé. Je ne l’aimais pas. Il ne m’aimait pas.

Davos : Une simple formule de courtoisie, Majesté.

Stannis : Un mensonge. Retire-le.

Matthos : “”… que mon frère Robert n’a pas laissé d’héritier légitime. Le jeune Joffrey, le jeune Tommen et la jeune Myrcella étant nés d’inceste entre Cersei Lannister et son frère, Jaime Lannister. Par droit de naissance...

Stannis : Jaime Lannister le Régicide. Donne-lui son vrai nom.

Matthos :...et son frère, Jaime Lannister, le Régicide. Par droit de naissance et de sang, je revendique en ce jour...”

Stannis : Écris “Ser Jaime Lannister, le Régicide”. En dépit du reste, il demeure un chevalier.

Matthos :Ser Jaime Lannister, le Régicide. Par droit de naissance et de sang, je revendique en ce jour le Trône de Fer de Westeros. Que tous les hommes d’honneur déclarent leur loyauté.”

Stannis : Quand Eddard Stark a su la vérité, il ne l’a dite qu’à moi. Je ne commettrai pas la même erreur. Envoie des copies de cette lettre aux quatre coins du royaume, depuis La Treille jusqu’au Mur. Le temps est venu de choisir. Que personne ne prétexte l’ignorance en guise d’excuse.

Davos : Votre Majesté, les Lannister sont notre vrai ennemi. Si momentanément vous pouviez faire la paix avec votre frère...

Stannis : Je ne ferai pas la paix avec Renly tant qu’il se proclame roi.

Davos : Mais beaucoup ont déjà pris parti pour lui. Il y a les Tyrell, Randyll Tarly...

Melisandre : Stannis n’a nul besoin d’implorer tel ou tel seigneur pour avoir son soutien. Le maître de la lumière est avec lui.

Davos : Et combien de bateaux le Maître de la lumière possède-t-il dans sa flotte ?

Melisandre : Il n’a pas besoin de bateau.

Davos : Lui, sans aucun doute. Mais nous, si, si nous partons en guerre. À défaut de Renly, Majesté, faites alliance avec Robb Stark.

Stannis : Il me volerait la moitié nord de mon royaume. J’ai toujours traité les voleurs comme ils le méritaient, vous le savez fort bien, Ser Davos. Joffrey, Renly, Robb Stark, ce sont tous des voleurs. Ils plieront le genou ou je les détruirai.

Maester Cressen : Je vous dois des excuses, mon roi. Mon devoir est de servir. Vous avez choisi le nouveau dieu de préférence aux anciens dieux. Puisse le Maître de la lumière veiller sur nous tous. Si nous buvions tous ensemble ?

Davos : N’en faites rien.

Maester Cressen : Une coupe de vin, pour honorer le seul vrai Dieu.

Melisandre : La nuit est sombre et pleine de terreurs, vieil homme. Mais le feu, en brûlant, les fait disparaître.

 

LE CONFLANS.

Dans le camp de l’armée nordienne.

Jaime : Le Roi du Nord ! J’espère toujours que vous me ferez emprisonner dans l’un ou l’autre de vos châteaux, mais vous continuez à me traîner avec vous d’un camp à l’autre. Vous vous êtes pris d’affection pour moi, Stark ? C’est ça ? Je ne vous ai jamais vu avec une fille.

Robb : Si je vous laissais chez l’un de mes bannerets, votre père le saurait en moins de quinze jours. Mes bannerets recevraient un corbeau porteur d’un message : Relâchez mon fils et vous serez plus riche que dans vos rêves. Refusez et votre maison sera détruite de fond en combles.

Jaime : Vous n’avez pas confiance en la loyauté des hommes qui vous suivent au combat ?

Robb : Je leur confierais ma propre vie… mais sûrement pas la vôtre.

Jaime : Vous êtes malin, mon garçon… Qu’est-ce qu’il y a ? On n’aime pas être appelé Mon garçon ? On se sent insulté ?

Robb : Vous vous insultez vous-même, Régicide. Vous avez été vaincu par un garçon. Vous êtes maintenu en captivité par un garçon. Peut-être serez-vous tué par un garçon. Stannis Baratheon a envoyé des corbeaux à tous les seigneurs de Westeros. Le roi Joffrey Baratheon n’est ni un vrai roi, ni un vrai Baratheon. Votre bâtard de fils, voilà ce qu’il est.

Jaime : Si c’est vrai, Stannis est le roi légitime. Voilà qui doit bien l’arranger.

Robb : Mon père a appris la vérité, c’est pour ça que vous l’avez fait exécuter.

Jaime : J’étais votre prisonnier quand Ned Stark a été décapité.

Robb : Votre fils l’a tué pour que le monde ignore qui était son géniteur. Et vous, vous avez poussé mon frère du haut d’une fenêtre parce qu’il vous avait vu avec la reine.

Jaime : Vous avez une preuve ? Vous voulez colporter des ragots comme une poissonnière ?

Robb : J’envoie l’un de vos cousins jusqu’à Port-Réal avec mes conditions de paix.

Jaime : Vous croyez que mon père va négocier avec vous ? Vous ne le connaissez pas bien.

Robb : Non, mais lui commence à me connaître.

Jaime : Trois victoires ne font pas de vous un conquérant.

Robb : C’est mieux que trois défaites.

 

PORT-REAL.

Dans les appartements de la Main.

Shae : Cette ville pue. Elle sent les cadavres.

Tyrion : Oui, il y a une vague odeur de charogne.

Shae : Et de merde.

Tyrion : Je croyais que tu avais envie de venir ici ?

Shae : J’adore cette ville.

Tyrion : Tu adores l’odeur des cadavres et de la merde ?

Shae : Et celle du foutre, de l’ail et celle du rhum.

Tyrion : On peut sentir l’odeur du foutre depuis le balcon ?

Shae : J’adore cette puanteur. J’adore le bruit. Les villes me donnent envie de baiser.

Tyrion : C’était pareil avec la campagne.

Shae : C’est ici ma vraie place.

Tyrion : Oui, mais tu dois faire attention. Personne ne doit savoir que tu es là.

Shae : Personne ne le saura.

Tyrion : On ne peut se fier à personne à Port-Réal. Ce sont tous de menteurs. De bons menteurs, de mauvais menteurs, un ou deux grands menteurs...

Shae : Tu en fais partie ?

Tyrion : Moi ? Je ne suis pas d’ici. Je suis un esclave de la vérité.

Shae : De la vérité ? Tu es le plus grand petit menteur que j’ai jamais vu.

Tyrion : Pourquoi crois-tu que je sois si petit ? Parce que je suis écrasé sous le poids de toute cette vérité... Ned Stark est allé jusqu’à dormir dans ce lit. Comme si le pauvre homme n’avait pas déjà assez souffert. L’un des nombreux changements que nous devrons faire dans cet endroit.

Dans la cour intérieure du Donjon Rouge.

Cersei : Lord Baelish ?

Baelish : Votre Majesté.

Cersei : Croyez-vous que je puisse vous demander un service ?

Baelish : Bien entendu, votre Majesté.

Cersei : La plus jeune fille de Ned Stark, Arya, nous n’arrivons pas à la localiser.

Baelish : Si elle s’est échappée de la capitale, Winterfell semble sa destination logique.

Cersei : Pourtant mes amis du Nord ne signale aucune trace de sa présence.

Baelish : Curieux.

Cersei : Si nous décidons de négocier avec les Starks, cette enfant a de la valeur. Si quelqu’un la retrouve, vous savez ce qu’on dit sur les Lannister et leurs dettes.

Baelish : Eh bien, vous pourriez demander à Varys où elle est. Il saura vous donner une réponse, mais faudra-t-il pouvoir le croire. Moi-même, j’ai toujours eu du mal à faire confiance aux eunuques. Qui sait ce qu’ils veulent.

Cersei : Un oiseau-moquer. Ainsi vous avez créé votre propre emblème ?

Baelish : Oui.

Cersei : Approprié. Pour un homme qui s’est fait lui-même et qui a tant de chansons à chanter.

Baelish : Content que vous l’aimiez. Certaines personnes ont la chance d’être nés dans la bonne famille, d’autres doivent trouver leur propre voie.

Cersei : Jadis, j’ai entendu une chanson qui parlait d’un garçon aux moyens modestes. Il entra au service d’une famille très très haut placée. Il tomba amoureux de la fille aînée. Hélas, elle n’avait d’yeux que pour un autre.

Baelish : Lorsque des garçons et des filles vivent dans la même demeure, cela peut créer des situations délicates. On m’a dit que parfois, entre frère et sœur, il se développe même certaines affections. Et quand ces affections deviennent de notoriété publique, alors là, c’est une situation délicate. À coup sûr. En particulier dans une famille très haut placée. Les familles très haut placées oublient souvent une vérité toute simple, j’ai pu le remarquer.

Cersei : Et quelle est cette vérité ?

Baelish : Le savoir, c’est le pouvoir.

Cersei : (à ses hommes) Arrêtez-le !… Tranchez-lui la gorge !… Arrêtez ! Attendez. J’ai changé d’avis. Maintenant, relâchez-le !… Reculez de trois pas ! Retournez-vous ! Fermez les yeux ! (à Baelish) Le pouvoir, c’est le pouvoir. Voyez si vous pouvez délaisser un moment vos pièces de monnaie et vos putains, afin de retrouver pour moi la jeune Stark. Je vous en serais infiniment reconnaissante.

 

LE CONFLANS.

Dans le camp de l’armée nordienne.

Robb : Vous êtes Ser Alton Lannister ?

Alton : Oui, Majesté.

Robb : Je propose la paix à vos cousins s’ils acceptent mes conditions. En premier lieu, votre famille doit relâcher mes deux sœurs. En deuxième lieu, les ossements de mon père devront nous être rendus afin qu’il puisse reposer à côté de son frère et de sa sœur, dans la crypte située sous Winterfell. Et les restes de tous ceux qui sont morts au combat devront aussi nous être rendus. Leurs familles pourront ainsi leur faire des funérailles dignes de ce nom.

Alton : Une requête fort honorable, Majesté...

Robb : En troisième lieu, Joffrey et la reine régente devront renoncer à toute volonté de domination sur le Nord. À dater de ce jour et jusqu’à la fin des temps, nous formons un royaume libre et indépendant.

Rodrik : le Roi du Nord.

Les seigneurs du Nord : le Roi du Nord.

Theon : le Roi du Nord.

Robb : Ni Joffrey, ni aucun de ses hommes ne remettra les pieds sur nos terres. S’il refuse de tenir compte de mon ordre, il subira le même sort que mon père, mais je n’aurai nul besoin d’un serviteur pour lui couper la tête.

Alton : De telles conditions, Majesté, sont vraiment trop...

Robb : Ce sont mes conditions ! Si la reine régente et son fils les acceptent, je leur accorderai la paix. Dans le cas contraire, tout le Sud sera jonché de cadavres de Lannister.

Alton: Le roi Joffrey est un Baratheon, Majesté.

Robb : Ah oui !?… Vous partirez à l’aurore, Ser Alton. Ce sera tout pour ce soir.

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Theon : Un mot, Votre Majesté.

Robb : Tu n’as pas à m’appeler Majesté quand nous sommes entre nous.

Theon : Ce n’est pas trop embêtant, une fois qu’on y est habitué.

Robb : Je suis content que quelqu’un s’y soit habitué.

Theon : Tu sais, les Lannister vont rejeter tes conditions.

Robb : Oui, bien entendu.

Theon : Tu peux les combattre à pied tant que tu voudras, nous ne les vaincrons que quand tu auras pris Port-Réal. On ne peut pas prendre Port-Réal sans navires. Mon père a des navires, et des hommes qui savent les manœuvrer.

Robb : Des hommes qui ont combattu mon père.

Theon : Qui ont combattu le roi Robert afin de se délivrer du joug du Sud, tout comme tu le fais maintenant. Je suis son unique fils vivant. Il m’écoutera, j’en suis certain. Je ne suis pas un Stark, je le sais bien, mais ton père m’a élevé en m’inculquant le sens de l’honneur. Nous pouvons le venger ensemble.

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Catelyn : Ne va pas prendre Balon Greyjoy comme allié !

Robb : J’ai besoin de ses navires. On dit qu’il en a deux-cents.

Catelyn : On dit qu’il y a un million de rats qui vivent dans les égouts de Port-Réal, leur demanderons-nous de se battre pour nous ?

Robb : Je comprends que vous n’ayez pas confiance en Lord Greyjoy.

Catelyn : Je n’ai pas confiance en Lord Greyjoy, parce qu’il n’est pas digne de confiance. Ton père a dû entrer en guerre pour mettre fin à sa rébellion.

Robb : Oui, et c’est moi qui me rebelle aujourd’hui contre le Trône. Et avant moi, c’était Père. Vous avez épousé un rebelle pour en engendrer un autre.

Catelyn : Je n’ai pas engendré uniquement des rebelles. Un fait que tu sembles avoir oublié.

Robb : Si j’échange le Régicide contre deux filles, mes bannerets vont me pendre par les pieds.

Catelyn : Tu veux laisser Sansa entre les mains de la reine ? Et Arya ? Je n’ai pas la moindre nouvelle d’Arya ! Pourquoi nous battons nous si ce n’est pour elles ?

Robb : C’est plus compliqué que ça, et vous le savez !

Catelyn : Il est temps que je rentre chez nous. Voilà des mois que je n’ai pas vu Bran et Rickon.

Robb : Vous ne pouvez pas aller à Winterfell.

Catelyn : Je te demande pardon ?

Robb : J’enverrai Rodrick pour veiller sur les garçons. Et demain, vous partirez pour le Sud, vers les Terres de l’Orage.

Catelyn : Pourquoi, au nom de tous les dieux, voudrais-tu… ?

Robb : Parce que j’ai besoin que vous négociiez avec Renly Baratheon. Il a réuni une armée de 100 000 soldats. Vous le connaissez, vous connaissez sa famille.

Catelyn : Je n’ai plus vu Renly Baratheon depuis qu’il était enfant. Tu as une centaine de seigneurs qui pourraient...

Robb : Lequel de ces seigneurs mérite ma confiance plus que vous ? Si Renly se range à nos côtés, nous seront deux fois plus nombreux qu’eux. Quand ils sentiront l’étau commencer à se resserrer, ils demanderont la paix. Ils nous rendront les filles et nous rentrerons tous chez nous, pour toujours.

Catelyn : … Je partirai dès qu’il fera jour.

Robb : Nous serons bientôt tous réuni à nouveau, je vous le promets.

Catelyn : Tu t’en sors vraiment bien. Ton père serait fier de toi.

Robb : Transmettez à Lord Renly mon bon souvenir.

Catelyn : Au roi Renly ! Il y a maintenant des rois à tous les coins de rues.

 

PORT-REAL.

Dans la salle du trône.

Cersei : Que se passe-t-il ici ?

Joffrey : Je donne à cette pièce l’apparence qui lui convient. Dites ce que vous voulez sur les Targaryen, mais c’était des conquérants. Voilà un siège de conquérant. Je veux une pièce qui va avec, ni fleurs, ni plantes grimpantes.

Cersei : On ne retrouve pas Arya Stark.

Joffrey : Avec un peu de chance, elle est morte au fond d’un fossé.

Cersei : Peut-être. Mais si elle est vivante, il nous la faut. Ils ne nous rendront jamais Jamie contre Sansa toute seule.

Joffrey : Je crois le contraire. Ils sont faibles. Ils accordent trop de valeur à leurs femmes.

Cersei : Nous devons assigner à nos armées la tâche de la retrouver. Envoie autant d’hommes que possible. Je suis sûr que si tu demandais à Grand-Père...

Joffrey : Un roi ne demande pas ! Il ordonne ! Si Robb Stark a fait prisonnier Oncle Jaime, c’est à cause de la stupidité de Grand-Père sur le champ de bataille.

Cersei : Sa vie est en danger.

Joffrey : Nous sommes en guerre. Nos vies à tous sont en danger… J’ai entendu un mensonge ignoble sur Oncle Jaime, et vous.

Cersei : Nos ennemis sont prêts à dire n’importe quoi pour affaiblir ta prétention au Trône.

Joffrey : Ce n’est pas une prétention. Le trône m’appartient.

Cersei : Bien entendu. Personne ne croit ce racontar ignoble.

Joffrey : Quelqu’un le croit !… Père a eu d’autres enfants, en plus de moi, Tommen et Myrcella ?

Cersei : De quoi veux-tu parler ?

Joffrey : Je demande s’il a pu baiser d’autres femmes quand il était fatigué de vous. Combien a-t-il de bâtards qui se promènent… Ce que vous venez de faire est passible de la peine de mort. Vous ne le ferez plus jamais. Jamais. Ce sera tout, Mère.

Au bordel de Baelish.

Ros : Non, non, non, non ! Est-ce que tu te rends compte à quel point tes cris sont ridicules ? Vas-y en douceur. Lentement. Avec passion… Bon, ça va, allez vous laver, et puis rhabillez-vous. Vous travaillez tous les deux ce soir… Ici, on fait les choses différemment, Daisy. Ce n’est pas comme dans les maisons closes à deux sous de Hayseed Hall.

Daisy : Haystack Hall.

Ros : Oui, de là d’où tu viens. Notre établissement n’accueille pas les laboureurs, ni les chevriers. (à un lord) Lord Olsen. (à Daisy) Ici, c’est le goût qui est tout.

Daisy : Littlefinger est un homme distingué.

Ros : Ne l’appelle pas Littlefinger ! Il n’aime pas ce surnom. Dis « Lord Baelish »… Elle fait comme si elle ne parlait pas la langue commune, pour que les gens la considèrent comme exotique. Elle a grandi tout près, dans le quartier de Culpucier.

Daisy : Elle est très belle.

Ros : Ce n’est qu’une stupide pute, en fait, mais il en faut pour tous les goûts… (à Janos Slynt) Lord Commandant. Ravie de vous voir, à nouveau… Vous rendez-vous compte que cet établissement appartient à Lord Baelish, le Grand Argentier du roi ? Son argent va dans beaucoup de poches, je crois.

Janos Slynt : Des ordres.

Ros : Les ordres de qui ?

Janos Slynt : De quelqu’un qui se moque de ce que pense Littlefinger.

Un homme du Guet : La voilà. En avant… Prenez-le. Faites vite.

Mhaegen : Vous n’avez pas le droit ! Non, je vous en prie ! Non ! Pas mon Barra ! Je vous en supplie. Je vous en supplie !

Janos Slynt : Ça suffit ! Exécution ! Tuez-moi ce bâtard !

Mhaegen : Non, non !!

Janos Slynt : Allez, vite ! Donnez-le-moi !

Mhaegen : Non, je vous en prie !!

A travers la ville.

Un homme du Guet : Toutes les pièces ! Fouillez toutes les pièces !

Un habitant : Qu’est-ce que c’est ??

A la forge de Tobho Mott.

Tobho Mott : Gendry ! Il s’appelle Gendry ! Je vous en prie !

Janos Slynt : Où est le bâtard ?

Tobho Mott : Avec la Garde de Nuit ! Je vous en prie, arrêtez !

Janos Slynt : Où sont-ils ?

Tobho Mott : Ils l’ont emmené sur la route royale. Ils vont vers le Nord.

Janos Slynt : Comment le reconnaître ?

Tobho Mott : Son heaume a la forme d’une tête de taureau. Il l’a forgé lui-même.

Janos Slynt : (à ses hommes) Trouvez-le !

KING’S LANDING.

Joffrey: Well struck!… Well struck, Dog! Did you like that?

Sansa: It was well struck, Your Grace.

Joffrey: I already said it was well struck.

Sansa: Yes, Your Grace.

Joffrey: Who’s next?

Melee Herald: Lothar Brune. Free-rider in the service of Lord Baelish. Ser Dontos the Red, of house Hollard… Ser Dontos the Red of house Hollard!

Dontos Hollard: Here I am. Here I am. Sorry, Your Grace. My deepest apologies.

Joffrey: Are you drunk?

Dontos Hollard: No… No, Your Grace. I had two cups of wine.

Joffrey: Two cups? That’s not much at all… Please, have another cup.

Dontos Hollard: Are you sure, Your Grace?

Joffrey: Yes. To celebrate my name day. Have two, as much as you like.

Dontos Hollard: I would be honored, Your Grace.

Joffrey: Ser Meryn. Help Ser Dontos celebrate my name day. See that he drinks his fill.

Sansa: You can’t!

Joffrey: What did you say? Did you say I can’t?

Sansa: I only meant it would be bad luck to kill a man on your name day.

Joffrey: What kind of stupid peasant’s superstition!

The Hound: The girl is right. What a man sows on his name day, he reaps all year.

Joffrey: Take him away. I’ll have him killed tomorrow, the fool.

Sansa: He is. A fool. You’re so clever to see it. He’ll make a much better fool than a knight! He doesn’t deserve the mercy of a quick death.

Joffrey: Did you hear my Lady, Ser Dontos? From this day, you’ll be my new fool.

Dontos Hollard: Thank you, Your Grace! And you, my lady, thank you!

Tyrion: Beloved nephew!… We looked for you on the battlefield. You were nowhere to be found.

Joffrey: I’ve been here, ruling the Kingdoms.

Tyrion: What a fine job you’ve done!… Look at you. More beautiful than ever… And you! You’re going to be bigger than the Hound, but much better looking. This one doesn’t like me.

Bronn: Can’t imagine why.

Joffrey: We heard you were dead.

Myrcella: I’m glad you’re not dead.

Tyrion: Me, too, dear. Death is so boring, especially now, with so much excitement in the world… My Lady, I’m sorry for your loss.

Joffrey: Her loss? Her father was a confessed traitor.

Tyrion: But still her father. Surely having so recently lost your own beloved father, you can sympathize.

Sansa: My father was a traitor. My mother and brother are traitors, too. I am loyal to my beloved Joffrey.

Tyrion: Of course, you are… Well. Enjoy your name day, Your Grace. I wish I could stay and celebrate, but there is work to be done.

Joffrey: What work? Why are you here?

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Pycelle: A raven arrived from the Citadel this morning, Your Grace. The conclave has met, considered reports from maesters all over the Seven Kingdoms and declared this great summer done at last. The longest summer in living memory.

Varys: The peasants say, a long summer means an even longer winter.

Pycelle: A common superstition.

Baelish: We have enough wheat for a five-year winter. If it lasts any longer, we’ll have fewer peasants.

Janos Slynt: The city’s drowning in refugees, Your Grace, fleeing the war. We have nowhere to house them and with winter coming it’ll only get worst.

Cersei: You command the city watch, do you not, Lord Slynt?

Janos Slynt: I do, Your Grace.

Cersei: And are you not a lord at my command?

Janos Slynt: I owe my title and lands to your generosity, Your Grace.

Cersei: Then do your job. Shut the gates to the peasants. They belong in the field, not our capital.

Janos Slynt: Yes, Your Grace.

Tyrion: Don’t get up! More ravishing than ever, big sister. War agrees with you. Forgive the interruption. Carry on.

Cersei: What are you doing here?

Tyrion: It’s been a remarkable journey. I pissed off the edge of the Wall. I slept in a sky cell. I fought with the hill tribes. So many adventures! So much to be thankful for.

Cersei: What are you doing here? This is the Small Council.

Tyrion: Yes, well, I do believe the Hand of the King is welcome at all Small Council meetings.

Cersei: Our father is Hand of the King.

Tyrion: Yes, but in his absence…

Varys: … Your father has named Lord Tyrion to serve as Hand in his stead while he fights…

Cersei: Out! All of you out!… I would like to know how you tricked Father into this.

Tyrion: If I were capable of tricking Father, I’d be emperor of the world by now. You brought this on yourself.

Cersei: I’ve done nothing.

Tyrion: Quite right. You did nothing, when your son called for Ned Stark’s head. Now the entire North has risen up against us.

Cersei: I tried to stop it.

Tyrion: Did you? You failed! That bit of theater will haunt our family for a generation.

Cersei: Robb Stark is a child…

Tyrion: … who’s won every battle he’s fought. Do you understand we are losing the war?

Cersei: What do you know about warfare?

Tyrion: Nothing. But I know people. And I know that our enemies hate each other almost as much as they hate us.

Cersei: Joffrey is King.

Tyrion: Joffrey is King.

Cersei: You are here to advise him.

Tyrion: I’m only here to advise him. And if the King listens to what I say, the King might just get his uncle Jaime back.

Cersei: How?

Tyrion: You love your children. It’s your one redeeming quality. That and your cheekbones. The Starks love their children as well, and we have two of them.

Cersei: One.

Tyrion: One?

Cersei: Arya, little animal, she disappeared.

Tyrion: Disappeared? What, in a puff of smoke? We had three Starks to trade. You chopped one’s head off and let another escape. Father will be furious. It must be odd for you, to be the disappointing child.

 

THE NORTH.

Northern Lord: My Lord, may the old gods watch over your brother and all our Northern sons. The walls of my holdfast will not stand the winter. The stones were last mortared in the time of King Aerys and I’m afraid the masons today are not fit to carry their father’s hammers. When I was a boy, I remember seeing them put up a new tower at Torrhen’s Square in a summer. Men worked back then. Today, my holdfast looks like it was built by drunk children. At night, you can hear the wind howling through the gaps. Gods forbid it rains or else. Why, I might as well sleep beneath a waterfall.

Maester Luwin: Maintenance of a holdfast generally falls to the Lord of that holdfast.

Northern Lord: Generally, yes. But I’ve sent all the young men off to fight Robb Stark’s war.

Bran: King Robb. And it’s not his war. It didn’t choose it.

Northern Lord: Maybe not, my lord, but he called in his banners and took the men.

Bran: Joffrey killed my father, your liege lord. Do you remember your vows, ser?

Northern Lord: Of course, I remember!

Maester Luwin: We can spare four masons for a week, my lord. Will that be sufficient to repair your walls?

Northern Lord: I... I believe it will.

Maester Luwin: We didn’t want him here all day, did we?

Bran: I didn’t like the way he was talking about Robb.

Maester Luwin: Nor did I... but listening to people you’d rather not listen to is one of your responsibilities as Lord of Winterfell... Lord Portan.

Lord Portan: My Lord, may the old gods watch over your brother and all our Northern sons...

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Osha: Boil this for an hour and drink the tea. Makes all your pain go away.

Bran: Don’t have any pain.

Osha: Lucky for you.

Bran: That way.

Osha: You’ve been having those dreams again.

Bran: I don’t dream.

Osha: Everyone dreams.

Bran: I don’t... Heard some of the men talking about the comet. They say it’s an omen. They say it means Robb will win a great victory in the South.

Osha: Did they? I heard some other fools say it’s Lannister Red. Means the Lannisters will rule all Seven Kingdoms before long. Heard a stable boy say it was the color of blood, to mark the death of your father. The stars don’t fall for men. Red comet means one thing, boy... Dragons.

Bran: The dragons are all dead. They’ve been dead for centuries.

 

ESSOS.

Doreah: What did your brother say about them, Khaleesi?

Daenerys: He said they ate meat.

Doreah: He didn’t tell you what kind of meat?

Daenerys: My brother didn’t know anything about dragons. He didn’t know anything about anything... She was Drogo’s first gift to me.

Jorah: I remember.

Daenerys: I promised to protect them. Promised them their enemies would die screaming. How do I make starvation scream?

Jorah: A trick I never learned, I’m afraid.

Daenerys: Does it ever end?

Jorah: This is further east than I’ve ever been. But yes, Khaleesi, everything ends, even the Red Waste.

Daenerys: And you’re sure there’s no other way?

Jorah: If we go south to the land of the Lhazareen, the Lamb Men will kill us and take your dragons. If we go west to the Dothraki Sea, the first khalasar we meet will kill us and take your dragons.

Daenerys: No one will take my dragons.

Jorah: They are too weak to fight, as are your people. You must be their strength.

Daenerys: As you are mine... Rakharo, Aggo, Kovarro. Take our remaining horses. You will ride east, you southeast, and you northeast.

Rakharo: What do we seek, Khaleesi?

Daenerys: Cities, living or dead. Caravans and people. Rivers or lakes or the great salt sea. Find how far the Red Waste extends before us, and what lies on the other side... Rakharo. You are my last hope, blood of my blood.

Rakharo: I will not fail you, blood of my blood.

Daenerys: You never have.

Rakharo: This is bad time to start.

 

BEYOND THE WALL.

Jon: Having a rough time of it?

Sam: Nothing’s killed me yet.

Grenn: Your ass killed the sledge.

Sam: You offered me a ride.

Grenn: I just wanted you to shut up about your damn blisters.

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Dolorous Edd: I was born in a place like this. Later, I fell on hard times.

Sam: Are those girls?

Dolorous Edd: Craster’s daughters.

Sam: I haven’t seen a girl in six months.

Dolorous Edd: I’d keep on not seeing them if I were you.

Green: What, he don’t like people messing with his daughters?

Dolorous Edd: He don’t like people messing with his wives. He marries his daughters, and they give him more daughters. And on and on it goes.

Sam: That’s foul.

Grenn: It’s beyond foul.

Dolorous Edd: All the other wildlings for a hundred leagues have disappeared. Craster’s still here. He must be doing something right.

Jon: What happens to the boys?

Sam: Hmm?

Jon: He marries his daughters. What does he do with his sons?

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Jeor Mormont: He said he planned to stop here on his way to the Frostfangs.

Craster: People make all sorts of plans. I haven’t seen Benjen Stark in three years. Haven’t missed him. Always treated me like scum. Haven’t had any good wine for a long time. You Southerners make good wine, I’ll give you that.

Jon: We’re not Southerners.

Craster: Who’s this little girl? You’re prettier than half my daughters. You got a nice wet twat between your legs? What’s your name?

Jon: Jon Snow.

Craster: Snow, eh? Listen to me, bastard. All you lot from south of the Wall, you’re Southerners. But now you’re in the North, the real North.

Jeor Mormont: The lad meant no harm.

Craster: I catch that pretty little bastard talking to my daughters...

Jeor Mormont: No one will talk to your daughters, you have my word. Now, sit down and shut your mouth.

Craster: You bring any of that good wine with you?

Jeor Mormont: We did. We passed through six villages on the way here. All six were abandoned. Where have all the wildlings gone?

Craster: I could tell you, but I’m thirsty.

Jeor Mormont: There’s a barrel of dornish wine on the sledge. Bring it in here.

Man of the Watch: Yes, Commander.

Craster: You want to know where they’ve all gone? North, to join up with Mance Rayder. Your old friend.

Jeor Mormont: He’s no friend of mine. He broke his vows, betrayed his Brothers.

Craster: Aye. But once he was just a poor black crow. And now, he’s King-beyond-the-Wall.

Jeor Mormont: He’s been calling himself that for years. What’s he king of? A frozen lake somewhere?

Craster: That’s a good-looking axe... Fresh forged?

Jeor Mormont: Give it here. You’ll have another one made at Castle Black. Here.

Craster: That’s some lovely steel. You want to know what Mance Rayder is doing? Gathering an army. What I hear, he’s already got more men than any of your Southern Kings.

Jeor Mormont: And where does he plan marching his army?

Craster: When you’re all the way north, there’s only one direction to go.

Jeor Mormont: These are bad times to be living alone in the wild. The cold winds are rising.

Craster: Let them come. My roots are sunk deep... Wife. Tell the Lord Crow how content we are.

Gilly (Craster’s wife): This is our place. Our husband keeps us safe. Better to live free than die a slave.

Craster: Don’t it make you jealous, old man, to see me with all these young wives and you with no one to warm your bed?

Jeor Mormont: We chose different paths.

Craster: Aye, and you chose the path with no one but boys on it. You’ll be wanting to sleep beneath my roof, I suppose, and eat me out of pigs.

Jeor Mormont: A roof would be welcome. It’s been hard riding. We’ve brought our own food and good steel for you.

Craster: Any man lay a hand on one of my wives, he loses the hand. And I see this one staring too long, I might just gouge his eyes out.

Jeor Mormont: Your roof, your rules.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Jeor Mormont: Who am I? Who am I?

Jon: Lord Commander.

Jeor Mormont: And who are you?

Jon: Jon Snow.

Jeor Mormont: Who are you?

Jon: Your steward.

Jeor Mormont: You want to lead one day?... (Jon nods)... Then learn how to follow.

 

DRAGONSTONE.

Melisandre: Lord of Light, come to us in our darkness. We offer you these false gods. Take them and cast your light upon us, for the night is dark and full of terrors.

(crowd): For the night is dark and full of terrors.

Melisandre: After the long summer, darkness will fall heavy on the world. The stars will bleed...

Maester Cressen: We need to stop her.

Melisandre: … The cold breath of winter will freeze the seas...

Davos Seaworth: Not now.

Melisandre: … and the dead shall rise in the North.

Maester Cressen: All you men were named in the light of the Seven! Is this how you treat the gods of your fathers? Are you so eager to spit on your ancestors?

Melisandre: You smell of fear, fear and piss and old bones. Do you want to stop me? Stop me... In the ancient books, it’s written that a warrior will draw a burning sword from the fire. And that sword shall be Lightbringer. Stannis Baratheon, Warrior of Light, your sword awaits you.

(crowd): Lord, cast your light upon us!

Melisandre: For the night is dark and full of terrors.

Stannis: For the night is dark and full of terror.

Maester Cressen: This woman will lead him into a war he cannot win.

Davos: Stannis is our king. We follow where he leads, even if we don’t like the path.

Maester Cressen: King. Since that boar killed his brother, every lord wants a coronation.

Davos: I don’t serve the others. I serve Stannis.

Maester Cressen: As do I, but loyal service means telling hard truths. He’s surrounded by fools and fanatics, but he trusts you, Davos. If you tell him the truth...

Davos: What’s the truth?

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Matthos: “And I declare upon the honour of my house that my beloved brother Robert...

Stannis: He wasn’t my beloved brother. I didn’t love him. He didn’t love me.

Davos: A harmless courtesy, Your Grace.

Stannis: A lie. Take it out.

Matthos: “That my brother Robert left no trueborn heirs, the boy Joffrey, the boy Tommen, and the girl Myrcella being born of incest between Cersei Lannister and her brother Jaime Lannister. By right of birth...

Stannis: Jaime Lannister, the Kingslayer. Call him what he is.

Matthos: “And her brother Jaime Lannister, the Kingslayer. By right of birth and blood, I do this day lay claim...

Stannis: Make it Ser Jaime Lannister, the Kingslayer. Whatever else he is, the man’s still a knight.

Matthos: “Ser Jaime Lannister, the Kingslayer. By right of birth and blood, I do this day lay claim to the Iron Throne of Westeros. Let all true men declare their loyalty.

Stannis: When Eddard Stark learned the truth, he told only me. I’ll not make the same mistake. Send copies of that letter to every corner of the realm, from the Arbor to the Wall. The time has come to choose. Let no man claim ignorance as an excuse.

Davos: Your Grace, the Lannisters are the true enemy. If for the time being, you could make peace with your brother...

Stannis: I’ll not make peace with Renly while he calls himself king.

Davos: Well, many have already declared for him... Mace Tyrell, Randyll Tarly.

Melisandre: Stannis does not need to beg this lord or that lord for support. The Lord of Light stands behind him.

Davos: And how many ships has the Lord of Light got in his fleet?

Melisandre: He has no need for ships.

Davos: I’m sure he doesn’t, but we do if we’re going to war. If not Renly, Your Grace, join forces with Robb Stark.

Stannis: Who would steal the northern half of my kingdom. I’ve always served thieves according to their deserts, as you well know, Ser Davos. Joffrey, Renly, Robb Stark, they’re all thieves. They’ll bend the knee or I’ll destroy them.

Maester Cressen: I owe you an apology, my king. My duty is to serve. You have chosen the new god over the old gods. May the Lord of Light watch over us all. Shall we drink together?

Davos: Don’t.

Maester Cressen: A cup of wine to honor the one true god.

Melisandre: The night is dark and full of terrors, old man, but the fire burns them all away.

 

THE RIVERLANDS.

Jaime: King in the North. I keep expecting you to leave me in one castle or another for safekeeping, but you drag me along from camp to camp. Have you grown fond of me, Stark? Is that it? I’ve never seen you with a girl.

Robb: If I left you with one of my bannermen, your father would know within a fortnight and my bannerman would receive a raven with a message, “Release my son and you’ll be rich beyond your dreams. Refuse and your house will be destroyed, root and stem.

Jaime: You don’t trust the loyalty of the men following you into battle?

Robb: Oh, I trust them with my life, just not with yours.

Jaime: Smart boy. What’s wrong? Don’t like being called “boy”? Insulted?

Robb: You insult yourself, Kingslayer. You’ve been defeated by a boy. You’re held captive by a boy. Perhaps you’ll be killed by a boy. Stannis Baratheon sent ravens to all the high lords of Westeros. King Joffrey Baratheon is neither a true king nor a true Baratheon. He’s your bastard son.

Jaime: If that’s true, Stannis is the rightful king. How convenient for him.

Robb: My father learned the truth. That’s why you had him executed.

Jaime: I was your prisoner when Ned Stark lost his head.

Robb: Your son killed him so the world wouldn’t learn who fathered him. And you, you pushed my brother from a window because he saw you with the queen.

Jaime: You have proof? Or do you want to trade gossip like a couple of fishwives?

Robb: I’m sending one of your cousins down to King’s Landing with my peace terms.

Jaime: You think my father’s going to negotiate with you? You don’t know him very well.

Robb: No, but he’s starting to know me.

Jaime: Three victories don’t make you a conqueror.

Robb: It’s better than three defeats.

 

KING’S LANDING.

Shae: This city stinks. Like dead bodies

Tyrion: A bit corpsey, yes.

Shae: And shit.

Tyrion: I thought you wanted to come here.

Shae: I love it.

Tyrion: You love the smell of dead bodies and shit?

Shit: And cum and garlic and rum.

Tyrion: You can smell cum from the balcony?

Shae: I love the stink. I love the noise. Cities make me want to fuck.

Tyrion: And so did the country.

Shae: This is where I belong.

Tyrion: Yes, well, you need to be careful. No one can know you’re here.

Shae: No one will know.

Tyrion: You can’t trust anyone in King’s Landing. They’re all liars, good liars, bad liars, one or two great liars.

Shae: What about you?

Tyrion: Me? I’m not from here. I’m a slave to the truth.

Shae: Truth? You are the biggest little liar I have ever met.

Tyrion: Why do you think I am so little? I’m being crushed beneath the weight of all that truth. Ned Stark actually slept on this. As if the poor man didn’t suffer enough. One of the many changes we’ll have to make around here.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Cersei: Lord Baelish.

Baelish: Your Grace.

Cersei: I wonder if I might ask you for a favor.

Baelish: Of course, Your Grace.

Cersei: Ned Stark’s youngest daughter Arya, we can’t seem to locate her.

Baelish: If she’s escaped the capital, Winterfell seems the logical destination.

Cersei: And yet my friends in the North report no sign of her.

Baelish: Curious.

Cersei: If we choose to negotiate with the Starks, the girl has some value. Whoever finds her... Well, you know what they say about Lannisters and debts.

Baelish: Well, you could ask Varys where she is. He’ll have an answer for you. Whether you believe it... Myself, I have always had a hard time trusting eunuchs. Who knows what they want?

Cersei: A mockingbird. You created your own sigil, didn’t you?

Baelish: Yes.

Cersei: Appropriate for a self-made man with so many songs to sing.

Baelish: I’m glad you like it. Some people are fortunate enough to be born into the right family. Others have to find their own way.

Cersei: I heard a song once about a boy of modest means who found his way into the home of a very prominent family. He loved the eldest daughter. Sadly, she had eyes for another.

Baelish: When boys and girls live in the same home, awkward situations can arise. Sometimes, I’ve heard, even brothers and sisters can develop certain affections. And when those affections become common knowledge, well, that is an awkward situation indeed, especially in a prominent family. But prominent families often forget a simple truth, I’ve found.

Cersei: And which truth is that?

Baelish: Knowledge is power.

Cersei: (to her men) Seize him. Cut his throat. Stop. Wait. I’ve changed my mind. Let him go. Step back three paces. Turn around. Close your eyes. (to Baelish) Power is power. Do you see if you can take some time away from your coins and your whores to locate the Stark girl for me. I would very much appreciate it.

 

THE RIVERLANDS.

Robb: You’re Ser Alton Lannister?

Alton: I am, Your Grace.

Robb: I offer your cousins peace if they meet my terms. First, your family must release my sisters. Second, my father’s bones must be returned to us so he may rest beside his brother and sister in the crypts beneath Winterfell. And the remains of all those who died in his service must also be returned. Their families can honor them with proper funerals.

Alton: An honorable request, Your Grace.

Robb: Third, Joffrey and the Queen Regent must renounce all claim to dominion of the North. From this time till the end of time, we are a free and independent kingdom.

Rodrik: The King in the North.

Northern lords: King in the North.

Theon: King in the North.

Robb: Neither Joffrey nor any of his men shall set foot in our lands again. If he disregards this command, he shall suffer the same fate as my father, only I don’t need a servant to do my beheading for me.

Alton: These are... Your Grace, these are...

Robb: These are my terms. If the Queen Regent and her son meet them, I’ll give them peace. If not, I will litter the South with Lannister dead.

Alton: King Joffrey is a Baratheon, Your Grace.

Robb: Oh, is he? You’ll ride at daybreak, Ser Alton. That will be all for tonight.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Theon: A word, Your Grace?

Robb: You don’t have to call me “Your Grace” when no one’s around.

Theon: It’s not so bad once you get used to it.

Robb: I’m glad someone’s gotten used to it.

Theon: The Lannisters are going to reject your terms, you know?

Robb: Of course they are.

Theon: We can fight them in the fields as long as you like, but we won’t beat them until you take King’s Landing. And we can’t take King’s Landing without ships. My father has ships and men who know how to sail them.

Robb: Men who fought my father.

Theon: Men who fought King Robert to free themselves from the yoke of the South, just like you’re doing now. I’m his only living son. He’ll listen to me. I know he will. I’m not a Stark. I know that. But your father raised me to be an honorable man. We can avenge him together.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Catelyn: You don’t want Balon Greyjoy for an ally.

Robb: I need his ships. They say he has 200.

Catelyn: They say a million rats live in the sewers of King’s Landing. Shall we rally them to fight for us?

Robb: I understand you don’t trust Lord Greyjoy.

Catelyn: I don’t trust Lord Greyjoy because he is not trustworthy. Your father had to go to war to end his rebellion.

Robb: Yes. And now I’m the one rebelling against the throne. Before me, it was Father. You married one rebel and mothered another.

Catelyn: I mothered more than just rebels, a fact you seem to have forgotten.

Robb: If I trade the Kingslayer for two girls, my bannermen will string me up by my feet.

Catelyn: You want to leave Sansa in the queen’s hands? And Arya... I haven’t heard a word about Arya. What are we fighting for, if not for them?

Robb: It’s more complicated than that! You know it is.

Catelyn: It’s time for me to go home. I haven’t seen Bran or Rickon in months.

Robb: You can’t go to Winterfell.

Catelyn: I beg your pardon?

Robb: I’ll send Rodrik to watch over the boys because tomorrow you’ll ride south to the Stormlands.

Catelyn: Why in the name of all the gods...

Robb: Because I need you to negotiate with Renly Baratheon. He’s rallied an army of 100,000. You know him. You know his family.

Catelyn: I haven’t seen Renly Baratheon since he was a boy. You have a hundred other lords...

Robb: Which of these lords do I trust more than you? If Renly sides with us, we’ll outnumber them two to one. When they feel the jaws beginning to shut, they’ll sue for peace. We’ll get the girls back. Then we’ll all go home, for good.

Catelyn: I will ride at first light.

Robb: We will all be together again soon, I promise.

Catelyn: You’ve done so well. Your father would be proud.

Robb: Give Lord Renly my regards.

Catelyn: King Renly. There’s a king in every corner now.

 

KING’S LANDING.

Cersei: What is all this?

Joffrey: Returning this room to its proper appearance. Say what you will about the Targaryens, they were conquerors. That is a seat for a conqueror. It needs a room to match it, not vines and flowers.

Cersei: We can’t find Arya Stark.

Joffrey: With luck, she’s dead in a ditch somewhere.

Cersei: Perhaps. But if not, we need her. They’ll never give Jaime back to us for Sansa alone.

Joffrey: I think they might. They’re weak. They put too much value on their women.

Cersei: We need to set our armies to the task of finding her. Send out as many men as we can. I’m sure if you asked Grandfather...

Joffrey: The king does not ask, he commands. And my grandfather’s stupidity in the field of battle is the reason Robb Stark has Uncle Jaime in the first place.

Cersei: His life is in danger.

Joffrey: We’re at war. All our lives are in danger. I heard a disgusting lie about Uncle Jaime. And you.

Cersei: Our enemies will say anything to weaken your claim to the throne.

Joffrey: It’s not a claim. The throne is mine.

Cersei: Of course it is. No one believes this foul gossip.

Joffrey: Someone believes it. Father had other children? Besides me and Tommen and Myrcella?

Cersei: What are you asking?

Joffrey: I’m asking if he fucked other women when he grew tired of you. How many bastards does he have running... What you just did is punishable by death. You will never do it again. Never. That will be all, Mother.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Ros: No, no, no, no. Do you have any idea how ridiculous you sound? Ease into it. Slowly, with passion.

Marei: Oh, yeah.

Ros: Go wash yourselves. Put some clothes on. Both of you are working tonight. (to Daisy) We do things differently here, Daisy. This isn’t some five-copper bawdy house in Hayseed Hall.

Daisy: Haystack Hall.

Ros: Wherever you’re from. Our establishment doesn’t cater to ploughmen and goat herders. (to a lord) Lord Olsen. (to Daisy) Taste is everything here.

Daisy: Littlefinger’s a fancy man.

Ros: Don’t call him Littlefinger. He doesn’t like it. Lord Baelish... She pretends she doesn’t speak the common tongue so that people will think she’s exotic. She grew up just down the road in Flea Bottom.

Daisy: She’s beautiful.

Ros: She’s a dumb slut, really, but a lid for every pot. (to Janos Slynt) Lord Commander. Good to see you again... You do realize this establishment is owned by Lord Petyr Baelish, the King’s Master of Coin. Coin which goes in many pockets.

Janos Slynt: Orders.

Ros: Whose orders?

Janos Slynt: Someone who doesn’t care what Littlefinger thinks.

Mhaegen: No, you can’t. No! Please! No! Not my Barra! Please. Please.

Janos Slynt: Enough. Get it done. Kill the bastard.

Mhaegen: No, no! Please.

Janos Slynt: Give it here.

Mhaegen: No, please.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Goldcloak: Spread out. Search every house. Every room. Look in every room.

~~~~~~~~~~ o0o ~~~~~~~~~~

Tobho Mott: Gendry! His name is Gendry.

Janos Slynt: Where is the bastard?

Tobho Mott: The Night’s Watch! Please, stop!

Janos Slynt: Where?

Tobho Mott: They took him up the Kingsroad, heading North.

Janos Slynt: How will we know him?

Tobho Mott: He’s got a bull’s head helmet. He made it himself.

Janos Slynt: (to his men) Find him.

Kikavu ?

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chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

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